Un repas de corps a été partagé ce samedi 03 janvier à l’esplanade du commissariat.En présence de Gall Charles, Sous-préfet l’arrondissement de Bangangté, on peut dire sans risque de se tromper que c’est la première fois qu’une cérémonie de ce genre s’organise dans cette ville. Parce que Bangangté est une cité universitaire par excellence en devenir et où le problème de sécurité se pose toujours avec acuité, c’est dans plutôt dans une ambiance bon enfant et dans un climat de convivialité que ces hommes se sont donnés pour principal objectif de maintenir la paix et la sécurité des biens et des personnes sans faillir durant 2015.

Après les frasques de la fête où viol, vol, braquages, rafles entre autres, ont donné du fil à retordre à ces hommes en tenue, le commissaire Som Mbedé, le patron des lieux a convié ses éléments autour d’un repas  à l’effet de jeter un regard rétrospectif dans des couleuvres qu’ils ont dû avaler en 2014. Mais surtout de se féliciter mutuellement pour des efforts consentis dans l’exercice de leur fonction. « Puisque les populations ont fêté dans la paix et dans la sécurité, nous ne pouvons que nous réjouir et fêter aussi avec le sentiment d’une mission bien accomplie », même si le commissaire trouve des mots justes pour expliquer la symbolique de cette fête, le plus dur n’est pas d’arriver au sommet mais, de s’y maintenir.

Après une brillante prière dite par l’inspecteur de police Nganko, le buffet a été ouvert. De la nourriture et du vin, il y en avait à profusion. De simples aux invités en passant par des détenus de la cellule, la table était dressée pour inviter tout le monde sans discrimination au festin.

Pour le Commissaire Som Mbedé et ses collèges de même tranche d’âge, c’était l’occasion de partager l’expérience aux jeunes à qui ils passeront bientôt la main. Surtout se remettre en question en se posant à perpétuité les questions de savoir « qu’est ce que ma hiérarchie, ma famille, les populations attendent de moi ? ». Dans le chapitre des policiers qui exerçaient comme des bêtes en divagation, le patron trouve que ses hommes sont devenus des vrais policiers. « La fonction de policier étant avant tout préventive que répressive », a-t-il renchérit. Son de fanfares exécutant des aires bien connues  de Makossa, de Ben skin ou du Bitkusi jusqu’au crépuscule, ont shunté la cérémonie très modeste mais truffée de significations au grand bonheur de l’inspecteur de police principal, l’enquêteur Abanda Mathieu qui en magnifiant les initiateurs, trouve que la fête était très belle.

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