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© Camer.be : Ben BATANA
- 23 Oct 2025 09:20:38
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Le Cameroun et la malédiction des contestations post-électorales : Zouhaira est tombée à Garoua :: CAMEROON
En attendant le résultat de l’élection présidentielle du 12 octobre au Cameroun, l’ambiance est surchauffée dans certaines régions du pays. Le bilan est préoccupant. Garoua enregistre un mort, des blessés et des interpellations.
Le Cameroun est-il l’objet de la malédiction post-électorale ? Rien n’est moins sûr. Toujours est-il que chaque élection présidentielle s’accompagne de contestations dont les bilans ont été très lourds. Le ton avait été donne en 1992, quand Ni John Fru Ndi, chairman du Social Democratic Front SDF, principal parti d’opposition a été séquestré à Bamenda et les militants de son parti réprimés.
Il en est du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun MRC, principal challenger du Rassemblement Democratique du Peuple Camerounais RDPC au pouvoir à Yaoundé depuis 1982.
Son leader Maurice Kamto, qui avait revendiqué la victoire contre Paul Biya à la présidentielle de 2018 avait été embastillé à Yaoundé, ses militants interpellés et écroués dans les prisons de Douala et Yaoundé.
Deux faits qui dénotent le climat délétère de l’ordre régnant de Yaoundé au lendemain de toute élection présidentielle. Le mode opératoire est le même : les élites des régions et les cadres du parti descendent en masse dans les villages dans ce qu’ils qualifient de « campagne de proximité ». Tout y passe : achats de consciences, corruption, intimidation, distribution des gadgets électoraux de leur champion acquis avec l’argent du contribuable. Les consignes sont données « Pas d’opposant dans ce village »
Du coup, la chasse à l’opposant est lancée, le mode opératoire est le meme et ne change pas au fil des élections ; réprimée toute manifestation de revendication de la victoire. Cette année encore, avant que le Conseil Constitutionnel ne se prononce, une victime est tombée à Garoua, fief du candidat Issa Tchiroma Bakary qui revendique sa victoire face à Paul Biya. Sur le sujet, La Nouvelle Expression, un quotidien de Douala titre Manifestations à Garoua « la première victime de l’armée » Zouhaira, une enseignante, une enseignante qui revenait de l’école a été foudroyé hier après-midi. « Par une balle tirée par les forces de l’ordre qui réprimaient les manifestants »
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