Colonisation et Election au Cameroun : Comment la France et l’Eglise Catholique ont péchés.
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Colonisation et Election au Cameroun : Comment la France et l’Eglise Catholique ont péchés. :: CAMEROON

Dans une actualité rythmée par l’élection présidentielle d’octobre 2025, la presse est revenue sur deux faits majeurs : la répression des mouvements indépendantistes Camerounais et la visites des évêques au palais de l’unité. La France fait son mea culpa alors que les évêques exécutent la danse Bafia au Palais de l’Unité.

Une lettre qui vient à bon escient, celle d’Emmanuel Macron, présidente de la France. Elle porte sur la Répression des mouvements indépendantistes au Cameroun. Une situation qui longtemps été décriée et dénoncé par des activistes Camerounais de l’Union Des Populations du Cameroun UPC, parti politique crée en 1948 PAR Ruben Um Nyobe et ses Camarades et qui revendiquait l’Indépendance et la Réunification du Cameroun,  La répression Française a été barbare Cameroon Tribune, la quotidien à capitaux publics parle de « Les aveux de la France ». Dans une lettre adressée le 30 juillet dernier au président Paul Biya, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron reconnaît l’implication de son pays dans les évènements malheureux survenus au Cameroun de 1945 à 1071. Il réaffirme sa disponibilité à poursuivre les recherches pour mieux éclaircir les pans de l’histoire encore peu connus. 

Une histoire  de Guerre d’indépendance maculée par le sang le crime reste encore impuni. Et, sans doute, pour se faire bonne conscient, la France est montée au créneau La Nouvelle  Expression, un quotidien de la ville  de Douala révèle que « Macron confesse les péchés de la France ». Le président français vient enfin de reconnaître les massacres des indépendantistes par l’armée français au Cameroun lors de la lutte des nationalistes de l’Union des populations du Cameroun pour la libération du pays. Une guerre sans merci qui a duré de 1945 à 1971. 

Sur un tout autre point, la fièvre de l’élection présidentielle s’est emparée du pays avec la publication par le conseil constitutionnel de la liste des 12 candidats à la présidence de la République. Notamment au sein de l’Eglise Catholique avec cette sortie, sous forme de Lettre Apostolique, de Mgr Samuel Kleda, Archevêque Métropolitain de la ville de Douala. Dans ce Pamphlet de 15 pages, il fustige « Des actes anti évangéliques à la base du malaise » des citoyens Camerounais et appelle au changement du paradigme et des hommes dans ce qu’il qualifie de « Bourbier Camerounais » Une sortie qui le met en totale contradiction avec le pouvoir de Yaoundé.

Il fallait laver l’affront pour rentrer dans les bonnes grâces d’une Eglise Catholique qui compte près de 40% de l’électorat Camerounais. Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général à la Présidence de la République est rentré dans la manœuvre, plutôt électoraliste, avec une invitation des Evêques au Palais d’Etoudi, pour dit on exprimer leur soutien à la candidature de Paul Biya. Résultat : Sur les plus de trente évêques, sept seulement ont répondu à l’appel du Palais de l’Unité, dans une audience tenue le 13 août au lieu du 12, initialement prévu, suscitant des interrogations sur les divisions au sein de l’Église catholique à deux mois de l’élection présidentielle.

Au finish, sur cette action de Soutien à Paul Biya Le journal Emergence paraissant à Yaoundé explique  « Comment l’Eglise Catholique se dédit ». Finalement, certains évêques, dont le président de la conférence épiscopale nationale, se sont rendus au Palais de l’Unité où ils ont été reçus par Ferdinand Ngoh Ngoh. Ces prélats heurtent de plein fouet la posture défendue ces derniers temps par ladite conférence épiscopale. 

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