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© CAMEROON BUSINESS TODAY : Alain MAZDA
 - 24 May 2018 00:27:46
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CAMEROUN :: Forme juridique des entreprises : Ce qu'il faut savoir avant de se lancer :: CAMEROON
EI, SARL, SA, SAS,…des possibilités et des choix qui échappent généralement aux porteurs de projets. Les entreprises doivent s’y conformer pour être en règle.
Définir la forme juridique adaptée à l’exercice de son activité n’est pas toujours ce à quoi les porteurs de projets font attention au moment de se lancer. C’est du moins le constat fait par l’ensemble des centres de formalité et de création des entreprises (CFCE). « Les promoteurs souhaitent vite terminer avec la paperasse et aussitôt lancer leur PME, même à titre d’information, nombre de porteurs de projet accordent le moindre crédit au cadre juridique devant régir leur activité », constate un inspecteur des impôts rencontré au CFCE de Yaoundé.
En général, et ce, depuis l’avènement des CFCE, les porteurs de projets, grâce aux facilités qui leur sont désormais accordées (tous les services nécessaires à la création d’une entreprise réunis en un point), y viennent sans tenir compte du cadre juridique adapté qui va définir les choix d’avenir de l’entreprise.
Au CFCE de Ngaoundéré, le constat est le même. Ainsi, sur 10 PME créées, seulement trois prêtent attention aux explications liées à ce choix déterminant pour l’avenir de leurs affaires. Or, comme l’explique Armand Fouda, avocat, « opter pour tel type de forme juridique plutôt qu’un autre, sous-tend l’implication sur les possibilités de développement de l’entreprise, sa capacité de financement, la répartition du pouvoir ou la responsabilité du ou des dirigeants ou des administrateurs de l’entreprise ».
Entre une entreprise individuelle (EI), une société à responsabilité limitée (SARL), une société par action simple (SAS) ou une société anonyme (SA), rien ne se fait au hasard. « Car, une entreprise est créée pour vivre 99 ans. Durant sa croissance, les activités de l’entreprise peuvent la pousser à muter (changer de nom, de forme juridique), à intégrer des actionnaires et changer de siège », renchérit Aristide D., notaire. Généralement, explique Claude Tchongang, juriste d’affaires, ailleurs, certaines formes juridiques spécifiques à certaines professions aident les porteurs de projets en les couvant et en les aidant à se projeter dans l’avenir.
On note, par exemple, chez les avocats, la société d’exercice libéral (SEL) ou encore pour les agriculteurs, l’entreprise agricole à responsabilité limitée (EARL). « Chez nous les organisations professionnelles, lorsqu’elles existent, ne prennent pas en compte les difficultés rencontrées par ces entreprises en création. Ce qui pousse bon nombre à copier tout simplement des projets de leurs semblables », ajoute le juriste d’affaires. Que ce soit pour une entreprise individuelle, l’EURL, la SARL, la SA et bien d’autres encore, il est indéniable de soigner sa protection sociale, maîtriser le jeu fiscal afin d’avoir le bon régime d’impôt.
Au CFCE de Yaoundé, par exemple, les responsables en charge de l’orientation des porteurs de projets insistent sur le statut matrimonial des porteurs de projet. « Certes, cela peut paraître banal lorsqu’on demande si le porteur de projet est marié ou pas. C’est pour déterminer éventuellement dans quel cadre gérer le patrimoine de l’entreprise et celui du porteur de projet.
En cas de problème, c’est un détail qui compte », ajoute un des responsables à l’accueil. Autre point à élucider, c’est l’information sur le cadre juridique qui manque le plus. A ce jour, l’Agence des petites et moyennes entreprises (APME), tutelle des CFCE, reconnaît avoir accompagné 1174 jeunes entrepreneurs au cours de l’année écoulée dans le cadre de son programme de promotion de l’esprit d’entrepreneuriat en milieu jeune.
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