Bénin : Kemi Seba accuse le pouvoir de kidnapping après le putsch manqué du 7 décembre
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La tension monte d'un cran en Afrique de l'Ouest suite aux récentes déclarations de l'activiste panafricaniste Kemi Seba. Dans une intervention médiatique remarquée ce lundi 22 décembre 2025, le leader d'opinion a ouvertement accusé les autorités béninoises d'avoir orchestré l'enlèvement de son ex-compagne. Cette situation intervient dans un climat de crise politique au Benin sans précédent, marqué par les ondes de choc d'une tentative de déstabilisation institutionnelle survenue quelques jours plus tôt. Selon les propos de l'activiste, cette arrestation forcée viserait uniquement à obtenir des informations sur sa localisation actuelle, alors que la personne concernée ne posséderait aucun engagement politique connu.

Le contexte sécuritaire est particulièrement tendu depuis que le pays a été secoué par le putsch manqué du 7 décembre 2025. À la suite de cet événement, la justice a réagi avec fermeté en lançant un mandat d'arret international contre plusieurs figures soupçonnées d'être impliquées dans la tentative de renversement du pouvoir. Kemi Seba, figure de proue de la contestation contre le néocolonialisme, se retrouve au centre de cette traque judiciaire. Les accusations portées par l'activiste ne visent pas seulement la police politique locale mais pointent également une collaboration présumée avec les services de renseignement français, ajoutant une dimension diplomatique complexe à cette affaire.

Cette escalade soulève de graves inquiétudes parmi les observateurs internationaux concernant le respect des libertés publiques sur le territoire béninois. L'utilisation présumée de proches de figures d'opposition comme monnaie d'échange ou moyen de pression marque un tournant inquiétant dans la gestion des voix dissidentes. Tandis que le gouvernement défend la nécessité de maintenir l'ordre républicain après une attaque contre les institutions, les défenseurs des droits de l'homme appellent à la transparence et au respect des procédures légales. L'activisme panafricaniste se retrouve ainsi confronté à une répression accrue, transformant une affaire de sécurité intérieure en un dossier suivi de près par la communauté internationale.

La suite des événements dépendra largement de la capacité des autorités à fournir des preuves tangibles concernant les liens entre les suspects et la tentative de coup d'État. Pour l'heure, le bras de fer entre le pouvoir exécutif et ses opposants semble loin de trouver une issue pacifiée, chaque camp restant campé sur des positions radicalement opposées. La communauté régionale reste attentive à l'évolution de la situation, craignant que cette instabilité ne fragilise davantage la cohésion nationale dans une zone déjà vulnérable aux soubresauts politiques.

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