Janvier Mongui Sossomba le président de la Chambre d’agriculture, des pèches et des forêts du Cameroun (Capef) a mardi dernier, entamé une tournée   explicative de la structure créée en octobre 2015.

Il y a presque cinq ans, le président de la République lançait le concept d’« agriculture de seconde génération ».

C’était au comice agropastoral d’Ebolowa. Laquelle culture de seconde génération, dit-on, exige de moyens plus avancés et rationnels. D’où la nécessité d’un financement efficace et permanent. Nécessité impérieuse qui a présidé à la création par la Capef, de la microfinance agricole.

Dans l’optique de vulgariser cette dernière, le président de la Capef a entrepris une tournée des différentes régions du pays, aux fins de souscriptions. Mardi dernier, c’est la région du Centre qui, avec à sa tête son gouverneur Joseph Otto Wilson, était appelée à s’imprégner des avantages de la microfinance agricole qui devra selon M. Mongui Sossomba le président de la Capef, donner un coup de pouce à une agriculture de seconde génération et dont émergente.

A cause des banques classiques qui se montrent réticentes à octroyer des emprunts à une certaine catégorie sociale, la microfinance créée en octobre dernier, grâce à la souplesse de ses procédures d’octroi des crédits, est une bouffée d’oxygène pour les populations rurales, les organisations paysannes et les coopératives. 

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