Tchiroma Décrète une Ville Morte Nationale contre la Répression du Régime Biya
CAMEROUN :: PRéSIDENTIELLE 2025

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Le Cameroun est entré dans une nouvelle phase de confrontation directe. Le président de la République autoproclamé, Issa Tchiroma Bakary, a décrété une journée de « ville morte » nationale ce vendredi 21 novembre 2025. Cette initiative, visant à paralyser l'activité économique et administrative du pays, est un hommage poignant aux manifestants civils qui ont été abattus, selon ses déclarations, par le régime du président sortant Paul Biya. Cette décision marque une intensification de l'affrontement pour la légitimité et le contrôle des institutions.

L'appel de Tchiroma Bakary, qui se positionne désormais en chef d'État légitime malgré la contestation des résultats par le régime Biya, est un signal fort envoyé à la communauté internationale et, surtout, aux forces de sécurité. En décrétant un deuil national de facto, il utilise l'émotion populaire et le souvenir des victimes de la répression pour consolider son autorité et tester sa capacité à mobiliser le peuple à l'échelle nationale. Il s'agit d'une manœuvre audacieuse de guerre informationnelle visant à miner la faible légitimité qui reste au régime sortant suite aux soupçons généralisés de fraude électorale.

L'enjeu de cette journée de ville morte est double : d'une part, honorer la mémoire des victimes des manifestations post-électorales, et d'autre part, démontrer l'adhésion populaire à la cause de l'opposition et affirmer le pouvoir de Tchiroma sur le territoire, malgré le contrôle des leviers étatiques par le camp Biya. Le succès d'une telle opération sera mesuré par le taux de paralysie observée dans les grandes agglomérations comme Yaoundé et Douala. Si la population répond massivement à cet appel, cela pourrait accroître la pression sur l'armée et la police et forcer une intervention de la communauté internationale pour une transition politique pacifique.

La réponse du régime Biya à cette initiative est attendue avec une vive tension. L'armée, fidèle au président sortant, est sous le feu des projecteurs, scrutée par les organisations de défense des droits humains après les violences rapportées contre les manifestants. Toute nouvelle tentative de répression brutale lors de cette journée pourrait être interprétée comme un aveu de faiblesse du pouvoir et entraîner des sanctions ou une dénonciation plus ferme des chancelleries occidentales. La situation évolue vers un bras de fer où le contrôle de l'opinion publique et la rue sont devenus des instruments de pouvoir aussi importants que le contrôle institutionnel.

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