ÉCLAIRAGES À LA LUMIÈRE DE LA PROCEDURE DISCIPLINAIRE EN COURS CONTRE Dr Okala Ebode
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CAMEROUN :: ÉCLAIRAGES À LA LUMIÈRE DE LA PROCEDURE DISCIPLINAIRE EN COURS CONTRE Dr Okala Ebode :: CAMEROON

Le MRC est pour le Cameroun et son Peuple, un formidable outil de lutte pour l’avènement d’un Cameroun libre, démocratique et prospère. De ce point de vue, c’est un patrimoine qu’a en partage le Peuple du Changement.  C’est fort de cette réalité, que s’investissent à ses cotés, non seulement ses propres militants, mais aussi et surtout des communicants de tout ordre, des personnalités et organisations de la société civile, dont certains par la force de leur activité ou de leur activisme se sont imposés à l’opinion comme des voix les plus audibles portant le message de ce parti. D’ailleurs, l’extraordinaire popularité de son leader historique Maurice KAMTO, déborde largement le champ d’une entreprise partisane : Maurice Kamto  est lui aussi devenu un patrimoine du Peuple.

C’est dans ces circonstances, que j’ai cru devoir donner un avis de dimension expertale sur des questions disciplinaires dans le MRC dont celle de Monsieur Okala Ebode. Je rappelle que je l’ai fait autrefois pour Célestin DJAMEN, pour Michèle NDOCKI… En effet, en tant que militant du Changement, mes compétences sur ces questions m’obligent à apporter mon éclairage tant qu’elles peuvent contribuer à la bonne marche d’un combat dans lequel je prends toute ma part comme d’autres…
Dans cet ordre d’idées, il m’a été reproché d’avoir osé mettre mon nez dans des affaires internes à un parti alors que je n’en suis pas membre. J’aurais bien aimé y répondre en disant que je ne suis pas allé fouiller dans le secret des affaires internes à ce parti pour donner mon avis. À partir du moment où une information est publique, elle est forcément sujette à la sanction de l’opinion. Face aux prises de position publiques de Monsieur OKALA EBODE, je fus le premier à dire, sans être dans le secret des conversations Whatsapp de ce parti, que ceci procédait d’actes anti-partis, susceptibles de mettre le parti dans l’embarras, de le ridiculiser, lesquels sont INACCEPTABLES pour un cadre de ce niveau. J’en concluais que pour moi il n’y avait plus sa place… Je le disais sur la base de ce que j’observais et lisais sur les réseaux sociaux. De même, l'information sur la procédure disciplinaire en cours est portée à la connaissance de l'opinion via les réseaux sociaux...
Sauf que dans la même veine, il ne faut pas faire des efforts surhumains pour se rendre compte que de nombreux cadres du MRC, sur les réseaux sociaux, donnent l’impression que chacun a dans sa poche, son propre morceau du parti et en fait ce qu’il veut, développe des idées fantasques en sa position de cadre du MRC et ponctue son propos par « Maurice KAMTO » comme le Djoudjou qu’on sort quand on a fini de dire des bêtises, pour se protéger de la critique ou s’émanciper du devoir de réserve du militant. On pourrait donc dans ces conditions se poser la question de savoir, pourquoi OKALA et pas d’autres… ? On a bien vu des militants et cadres du MRC sur les réseaux sociaux, alors même que le mot d’ordre de ce parti était la participation à l’élection présidentielle, mener activement une campagne de boycott, chacun réinterprétant les directives portées par le président intérimaire Mamadou Mota ou même Maurice KAMTO à son gré… 
C’est grave… Il s’agissait quand même de l’élection Présidentielle…

En réalité, se pose dans ce parti, un vrai problème de formation ou de discipline chez des cadres, qui apparaissent comme des militants administratifs et non de vrais politiques, acteurs du terrain politique.

Il convient de dire à ce sujet, qu’un parti politique est, plus que toute autre chose, une machine de guerre au service de la conquête du pouvoir. 
Un parti politique ne saurait se réduire en un foutoir, une boîte d'interminables palabres...
C'est pourquoi, pour exister et fonctionner, un parti politique doit se doter de statuts et règlements intérieurs qui régissent son fonctionnement. 
Un parti politique c'est aussi un laboratoire d'idées, dans lequel se conçoivent et se débattent des visions du monde, présentées sous la forme d'un programme politique. 

Ces idées et programmes, une fois adoptés par les instances habilitées à le faire, sont la boussole du parti, sa ligne politique. Militer veut donc dire, vendre et défendre dans l'opinion, la ligne politique majoritaire du parti, puisqu'adoptée par les instances compétentes. 
L'élaboration d'idées nouvelles, dans l'optique de parfaire le fonctionnement du parti ou d'enrichir son projet de société, de même que sa critique, se font dans un cadre statutaire déterminé par ses textes.

Comme une entreprise qui construit un objet technologique sensible, recherché et très avancé, un parti politique doit mettre un soin précieux à protéger le processus d'élaboration de ses idées politiques, à réserver au débat interne toutes les questions y afférentes, à garder le secret des "découvertes et inventions politiques" qui seront vendues au peuple contre des suffrages. 

De même, un soin particulier doit être mis à bichonner, polir, défendre l'image des responsables politiques, qui porteront et incarneront ces trésors d'idées. 
En même temps, afin de ne pas permettre aux entités politiques concurrentes de tirer avantage des joutes et querelles politiques internes, un soin particulier doit être mis à les protéger de la curiosité de l'opinion. 

Dès lors, toute critique, contestation, faite par un militant contre les orientations idéologiques du parti, contre les responsables du parti, en dehors des cadres statutaires est un acte de DÉLINQUANCE POLITIQUE, un acte anti-parti passible de sanctions disciplinaires. 
Critiquer un parti politique dont on fait partie, dans des médias, ou promouvoir une démarche qui s'écarte de celle prescrite par le parti ne procédera jamais de l'exercice de la liberté d'expression : c'est du banditisme politique. 

Un militant n'a pas vocation à ridiculiser son parti, ni à le mettre dans l'embarras. Militer n’est pas et ne sera jamais l’art du contre-pied intellectuel ou politique contre son propre parti.
Si le MRC veut arriver au pouvoir, il doit, sur la discipline de ses membres, démontrer sa capacité à maintenir en son sein le "bon ordre". Il doit asseoir et défendre le respect de ses institutions.

Il doit aussi soigner sa communication et donc celle de ses membres, dans le sens du balisement de sa trajectoire politique. À ce sujet, les cadres d’un parti qui ambitionne légitimement de diriger le Cameroun, prépare en toutes circonstances, ses alliances et conquêtes futures : le septentrion de ISSA TCHIROMA BAKARY et de Mamadou Mota est le chemin immédiat…

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