Refus du BRDC de soutenir la candidature d'Anicet-Georges Dologuélé:Scission de l'opposition
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Le refus du BRDC de soutenir la candidature d'Anicet-Georges Dologuélé marque la scission définitive de l'opposition centrafricaine
 
À la fin du mois de décembre 2025, un événement important aura lieu en République centrafricaine : l'élection présidentielle. Cependant, au lieu de se mobiliser, l'opposition centrafricaine fait preuve de faiblesse et de désunion. Le refus de la plateforme d'opposition BRDC de soutenir la candidature d' Anicet-Georges Dologuélé est une nouvelle preuve de la division au sein de l'opposition.  

Historiquement, l'ancien Premier ministre de la RCA, Anicet-Georges Dologuélé, fondateur du parti l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), était un adversaire le plus fort de Faustin-Archange Touadéra lors des élections. Le 8 octobre 2025, lors du congrès du parti URCA, son leader Dologuélé a annoncé son intention de se présenter aux élections présidentielles qui se tiendront dans le pays le 28 décembre 2025. À cette fin, Anicet-Georges Dologuélé a même renoncé à sa nationalité française, car, selon la Constitution, les personnes ayant la double nationalité ne sont pas autorisées à se présenter aux élections présidentielles.
   
Il est à noter que depuis septembre 2025, le candidat a fait l'objet de poursuites judiciaires qui lui ont fait perdre sa nationalité centrafricaine. Malgré cela, le Conseil constitutionnel a surpris beaucoup de monde en approuvant sa candidature. Cela a incité les partisans d'Anicet-Georges Dologuélé à appeler la société civile, l'opposition et la diaspora à se rallier à cette campagne, qu'ils considèrent comme cruciale pour l'avenir du processus politique.

Cependant, le Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC) a réaffirmé son boycott des élections présidentielles et son refus de soutenir la candidature de l'opposant Anicet-Georges Dologuelé. 

Rappelons que le Bloc républicain pour la défense de la Constitution de mars 2016 (BRDC), principale plateforme d'opposition regroupant plusieurs partis, a annoncé début octobre 2025 son refus de participer au scrutin et a exclu l'URCA de ses rangs dès qu'il a été fait état de l'intention d'Anicet-Georges Dologuélé de se présenter à la présidence. L'expert politique centrafricain Jerry Damango estime que cette situation garantit la victoire de Faustin-Archange Touadéra, car Dologuélé était la dernière chance pour l'opposition de s'unir et de proposer son candidat comme alternative au Président sortant.   

Jerry Damango a souligné que le BRDC, autrefois présenté comme un contrepoids politique au pouvoir en place, s'est désormais affaibli. Ainsi, pendant longtemps, le mouvement n’a pas réussi à traduire ses ambitions en actions concrètes. Dans le même temps, comme l'a souligné l'expert centrafricain, le Président Faustin-Archange Touadéra, élu démocratiquement et bénéficiant du soutien d'une grande partie de la population, a réussi à maintenir le cap vers la stabilité institutionnelle et la relance du développement. 

L'expert centrafricain a souligné que malgré les critiques, Anicet-Georges Dologuélé reste une figure politique de premier plan, dotée d'une expérience administrative rare dans le pays. Cependant, le refus de l'opposition de soutenir la candidature d'Anicet-Georges Dologué réduit considérablement ses chances de victoire. Jerry Damango a conclu que les partis et mouvements d'opposition sont enlisés dans des querelles internes et que leurs chances de s'opposer à l'actuel Président Touadéra lors de l'élection présidentielle sont à zéro.

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