Alice Nkom Dénonce la Dictature au Cameroun : Vérité Crue Contre Impunité du Régime Biya
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Alice Nkom Dénonce la Dictature au Cameroun : Vérité Crue Contre Impunité du Régime Biya :: CAMEROON

Le ralliement de Me Alice Nkom, figure emblématique du barreau et défenseure historique de la dignité humaine, à la cause d'Issa Tchiroma Bakary, autoproclamé Président-élu du Cameroun, a donné une nouvelle dimension à la contestation post-électorale. Nommée porte-parole officielle, l'avocate a livré un message d'une rare violence symbolique, décrivant sans concession les réalités vécues sous un régime qu'elle qualifie ouvertement de dictature.

S'appuyant sur son serment d'avocat prononcé cinquante-six ans auparavant, Me Nkom s'adresse aux "filles et fils du Cameroun" pour dénoncer le "vrai aftermath" des élections : des dizaines de morts et des centaines d'arrestations. Elle tranche net avec le débat médiatique : « Y a-t-il deux présidents ? La réponse est NON. Il y a un président élu : ISSA TCHIROMA BAKARY, et un dictateur entouré d'un petit cercle ». Cette dichotomie radicale est le cœur de son message, visant à démolir la légitimité du pouvoir en place.

La déclaration de l'avocate ne s'arrête pas à la simple critique du pouvoir ; elle dissèque la nature même de la dictature et, surtout, s'interroge sur les motivations de ceux qui la défendent. Pour Me Nkom, la dictature est un système où le pouvoir et la richesse sont confisqués par un petit groupe. La question cruciale n'est pas idéologique, mais personnelle : pourquoi la défendent-ils ? La réponse, selon elle, est limpide : pour le gain personnel. Elle énumère les privilèges illicites accès aux marchés publics, immunité, détournement impuni, luxe que ces individus perdraient instantanément dans une véritable démocratie où ils seraient tenus responsables, voire emprisonnés. C'est pourquoi, affirme-t-elle, ils protègent ce système comme leur propre sécurité personnelle.

L'avocate dresse ensuite un tableau sombre des réalités de la population : une capitale policée comme une "vitrine internationale" masque un pays abandonné, où les hôpitaux se transforment en morgues, les coupures de courant sont constantes et la corruption est systémique. Le détournement de fonds atteint des milliards, l'impunité règne, et les arrestations arbitraires sont monnaie courante. Me Nkom va jusqu'à décrire l'horreur des tortures et des disparitions, des membres fracassés et des victimes finies au fer chauffant, soulignant que la terreur est le véritable cœur d'une dictature, au-delà des discours et de la propagande.

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