Emmanuel Simh  : « Paul Biya sait lui-même qu'il a perdu l'élection »
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La crise post-électorale au Cameroun ne cesse de s'intensifier, et la dernière déclaration d'Emmanuel Simh, Vice-Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), marque une nouvelle étape dans l'affrontement rhétorique avec le pouvoir. Le haut cadre du principal parti d'opposition a affirmé sans détour que « Paul Biya lui-même sait qu’il a perdu cette élection », ajoutant immédiatement que « le dire n’est pas un crime ». Cette phrase, d'une force symbolique et politique rare, est au cœur de la stratégie de déligitimation du scrutin du 12 octobre 2025.

En s'adressant directement à la conscience du Chef de l'État, Emmanuel Simh ne se contente pas de dénoncer la fraude. Il cherche à miner l'autorité et la légitimité du pouvoir en place de l'intérieur, en suggérant que même au sommet de l'État, la vérité des urnes est connue. Cette approche est particulièrement efficace dans le contexte de la contestation post-électorale où l'opacité des institutions électorales, comme ELECAM, nourrit le sentiment d'un déni de démocratie. La déclaration vise à encourager les citoyens et les cadres de l'administration à se ranger du côté de la vérité, en leur rappelant que la simple expression de cette conviction est un droit et non une transgression.

Cette affirmation s'inscrit dans la stratégie de contestation globale du MRC, qui a toujours insisté sur la nécessité de dire la vérité sans violence, en dépit des menaces. En utilisant la formule "le dire n'est pas un crime", Simh dédramatise l'acte de l'opposition et remet en cause la culture de la peur et de la répression qui entoure les débats politiques sensibles. Cela fait écho aux récents événements, notamment les interpellations d'élus ayant remis en cause les résultats officiels, et sert de bouclier rhétorique. Le parti d'opposition cherche à démontrer que la plus grande menace n'est pas la remise en question, mais le maintien d'une gouvernance basée sur le mensonge électoral.

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