Arrestation de Ekané Anicet, Djeukam Tchameni, Aba’a Oyono…Une autre grosse affaire politique
CAMEROUN :: PRéSIDENTIELLE 2025

CAMEROUN :: Arrestation de Ekané Anicet, Djeukam Tchameni, Aba’a Oyono…Une autre grosse affaire politique :: CAMEROON

Ces têtes couronnées de la politique Camerounaise ont été interpellées dans les deux principales villes du Cameroun : Douala et Yaoundé. En pleine contestation de l’élection de Paul Biya comme président de la République pour son 8e mandat consécutif. L’affaire fait déjà grand bruit au sein de l’opinion publique. Le public piaffe d’impatience d’en savoir plus.

Ils sont : Anicet Georges Ekane leader du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie MANIDEM. Djeukam TCHAMENI leader du Mouvement pour la Démocratie et l’Interdépendance (MDI). Jean Calvin Aba'a Oyono, un universitaire et juriste, leader d’opinion. Ils ont tous un dénominateur commun : soutiennent le candidat Issa Tchiroma à l’élection présidentielle d’octobre 2025 au Cameroun. Un engagement qui, sans nul doute leur apporte des ennuis politique compte tenu du climat délétère, emmaillé de contestations de la victoire de Paul Biya à la tête du Pays. Issa Tchiroma, le principal adversaire crie à sa « victoire volée » et appelle à la défense de son vote. La rue s’est embrassée dans ce que le quotidien Le Messager un journal de Douala, capitale économique et ville la plus frondeuse qualifie de « feu et sang »

Auparavant, Paul Atanga Nji ministre de l’administration territoriale et garant de la sécurité des personnes et des biens avait mis en garde, sous forme de menace, au cours d’un point de presse, parlant de « politiciens véreux et fauteurs de troubles. Ils seront interpellés et feront face à la rigueur de la loi » Ceci peut-il expliquer cela ? Pourquoi Anicet Ekane et Cie ont-ils été arrêtes ?  Toujours est il que selon un communiqué du MDI, ces arrestations politiquement motivées « font suite à une réunion très catégorique de M. Djeukam TCHAMENI et de ses camarades, qui ont refusé d’entrer dans des négociations secrètes avec les émissaires du président Paul BIYA »

Tout en dénonçant « des accusations mensongères, construites autour d’un faux complot et d’une prétendue insurrection » et le MDI conclut « Les trois figures seront traduits devant le Tribunal militaire, dans le cadre d’une procédure politique montée de toutes pièces »
Une affaire qui rappelle une contestation populaire du 19 Février 1990. Dans le cadre de celle-ci, Yondo black Mandengué, Anicet Ekané et cie avaient été arrêtés et jetés en prison pour « sédition, subversion et affront au chef de l'Etat » Ils étaient alors accusés d'avoir émis des tracts au nom du « Comité de coordination pour le multipartisme et la démocratie ».

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