Roméo  DiKA : Le gourou qui a assujetti Ama Tutu  Muna  et outrage les membres du gouvernement
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Depuis que l’équipe de gestion de la Socinada reconnue coupable de détournement de plus d’un milliard quatre cent millions de francs est progressivement revenue aux affaires avec la création de la Socam, le droit d’auteur est asphyxié. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la Socam est morte sous l’impulsion d’un Roméo  Dika, avec l’onction d’Ama Tutu  Muna .

Pire encore, le Gourou du ministre s’est permis d’outrager ouvertement les membres du gouvernement au point de se trouver une cible en la personne du premier ministre chef du gouvernement. Tout ceci après avoir créé une nième société de gestion de gestion collective en violation d’une démarche du premier ministre qui voudrait restaurer l’ordre. A qui profite toute cette gesticulation de Roméo  Ndoumbe Dika ?

Une intelligence normalement constituée ne se laisse pas berner par des charlatans prêts à vous faire nier l’évidence. et dans ce chapitre, il est aujourd’hui donné de comprendre pourquoi le ministre des arts et de la culture Ama Tutu  Muna  est rentrée en rébellion ouverte avec la plus haute cours de justice du Cameroun, avec le secrétariat général de la présidence de la république, avec le premier ministère et contre la volonté de tous les artistes qui se sont choisis des guides dans la gestion de leurs droits. Avec la liquidation et la dissolution de la Socinada, beaucoup de gestionnaires se sont mis à l’éteignoir avec la mise en place de la Cameroun music corporation version manu Dibango. Esso  Essomba, Roméo  Dika, Sam  Fam thomas, Diboti et bien d’autres polichinelles étaient reconnus coupables de détournement et d’abus de biens.

Cette brochette et biens d’autres artistes encore avaient fait amende honorable et s’étaient mis à l’écart de tout incursion dans les instances de gestion du droit d’auteur au Cameroun. Si pour la majorité le silence était d’or, Roméo  Dika a tenté un forcing infructueux avec la CMC version Sam  Mbendè. Jean claude Laurent alors directeur général lui avait signifié qu’il ne pouvait demander de compte à qui que ce soit du moment qu’il n’était pas membre de cette société de gestion collective. ce fin calculateur et manipulateur invétéré usera de mensonges pour faire comprendre au ministre Ama Tutu  Muna , à son arrivée aux affaires, qu’il avait des entrées à la Présidence de la république et qu’il pouvait influencer toutes les décisions du gouvernement sur le sujet de la gestion du droit d’auteur. il se positionnait ainsi comme un conseiller très spécial du ministre des arts et de la culture au détriment de tous les conseillers techniques qui ornent les bureaux du ministère à ne rien comprendre des bombes qui étaient amorcées pour étaler au grand jour l’incompétence avérée d’Ama Tutu  Muna  et l’erreur monumentale qu’avait fait le Président de la république en adjugeant un portefeuille ministérielle à cette incapable.

Le degré zéro de la compétence

Il se caractérise par les différentes décisions de justice qui prouvent pour le démontrer que ceux sont des intérêts personnels qui sont mis en exergue en lieu et place de celui des artistes. Pour illustration, les différentes décisions :

  • Le 17 décembre 2008, la chambre Administrative de la cour suprême, à travers l’ordonnance de sursis à exécution n°034/ose/cA/cs/2008, ordonne la suspension des effets de la décision n°0088/mincuLt/ cAB du 12 mai 2008 de la ministre des Arts et de la culture portant retrait d’agrément à la CMC et celle n°0089/mincuLt/cAB du 15 mai 2008 de la même ministre portant nomination des membres du comité ad hoc chargé de la gestion des affaires courantes de ladite société.
  • Le 13 février 2009, un recours en révision aux fins du report de l’ordonnance n°034/ose/cA/cs/2008 est introduit à la chambre Administrative de la cour suprême par le ministère des Arts et de la culture. -Le 5 mai 2009, la chambre Administrative déclare irrecevable le pourvoi du ministère des Arts et de la culture.
  • Le 7 septembre 2011, la chambre Administrative de la cour suprême rend le jugement n°192/2011/cA/cs annulant toutes les décisions de la ministre des Arts et de la culture.
  • Le jeudi 27 décembre 2012, la chambre Administrative de la cour suprême, siégeant en première instance, rejette les recours de la CMC.
  • Le jeudi 4 juillet 2013, la CMC interjette appel. Ce recours suspendant l’exécution du jugement du jeudi 27 décembre 2012, l’on revient à la situation ante, donc toujours favorable à la CMC.
  • Le mercredi 23 juillet 2014, statuant publiquement et en sections réunies, la chambre Administrative de la cour suprême annule définitivement tous les communiqués de la ministre des Arts et de la culture L’histoire va se répéter avec la société civile camerounaise de l’art musical (Socam). La première crise avec la CMC n’a pas encore connu un début de solution avec l’application des décisions de justice par le ministère des Arts et de la culture qu’une seconde crise éclate avec la Socam.
  • Le lundi 23 décembre 2013 en effet, la ministre des Arts et de la culture prend trois Décisions. La Décision n°0059/minAc/cAB constate, de plein droit, la fin des fonctions du conseil d’Administration de la Socam. La Décision n°0060/minAc/cAB invalide l’élection du conseil d’Administration issu de l’Assemblée générale du 02 novembre 2013. Enfin, la Décision n°0061/minAc/cAB qui porte refus de renouveler l’agrément accordé à la Socam le 3 juillet 2008 en vue de la gestion collective du droit d’auteur du domaine musical.
  • Face à la violation de leurs dispositions statutaires et du décret n°2001/956/Pm du 1er novembre 2001 fixant les modalités d’application de la loi 2000/011 du 19 décembre 2000 relative au droit d’auteur et aux droits voisins du droit d’auteur par la ministre des Arts et de la culture, les dirigeants de la Socam saisissent le tribunal administratif du centre.

Lequel, dans l’ordonnance n°03/ose/cAB/PtA/YDe/2014 du 11 mars 2014, recommande l’application de l’article 42 des statuts de la Socam. Avec pour conséquence immédiate : l’annulation pure et simple des Décisions n°0059/minAc/cAB et n°0060/minAc/cAB du 23 décembre 2013 constatant la fin des fonctions du conseil d’Administration et l’invalidation de l’élection du conseil d’Administration de la Socam. Il faut ici aller comprendre pourquoi le ministre des arts et de la culture perd tous les procès qui sont intentés contre elle. et dans tous les coups fourrés l’on voit, et toujours de manière flagrante la main d’un Roméo  Dika qui ne manque pas de faire savoir à qui veut le comprendre qu’il contrôle les décisions d’Ama Tutu  Muna .

Quand Roméo  outrage les membres du gouvernement

Il est important aujourd’hui de souligner que Roméo  Dika a une expertise dans l’art de la digression. Coincer le sur un sujet précis et il vous le politise dans les minutes qui suivent. sa dernière sortie dans un journal de la place trahi à satisfaire les plans qu’il a sérieusement fomenté pour revenir aux affaires après avoir été battu à plate couture à plusieurs reprises lors d’élections libre et transparentes. Roméo  Dika est un voleur, on ne le dit pas, cela est avéré. Si le tribunal de grande instance de Douala la reconnu coupable de détournement en bande organisée, il ne peut pas faire comprendre à l’opinion nationale et internationale qu’il caressait les seuls frais qui lui était alloué en tant qu’administrateur. L’homme était devenu un ordonnateur de dépense qui se faisait payer les missions à l’étranger sans aucune consistance réelle. Et l’homme était toujours prêt à sauter sur le moindre radis qui concernait les auteurs.

Pour illustration : au moment où le port autonome de Douala débloque la somme de 40 millions au profit de la CMC, il prend toutes les casquettes pour se voir attribuer cette somme. Il dit être le président de la commission de liquidation de la CMC. En même temps qu’il défend le fait qu’il est le porte-parole de la Socam chargé du recouvrement de ces fonds et enfin il veut avoir toujours la main mise sur ce pactole en tant que président du syndicat. Et pour marquer son courroux il s’est attaqué au ministre, directeur du cabinet civil de la présidence de la république, martin Bélinga Eboutou en ces termes « Monsieur Belingua Eboutou nous ferons tout et tenez-vous tranquille tout pour que notre argent nous soit  restitué… ».

Plus encore, il prendra à parti le délégué général à la sureté nationale mbarga nguelle en vociférant. sans oublier le fait qu’il a laissé entendre que « La cours suprême est sous l’influence de la franc maçonnerie et des sectes… ». et là où il complètement déblatéré il soutient « le Directeur général du Port Autonome de Douala (Etoundi Oyono) a pris sur lui de payer les droits d’auteurs soient un montant de 40.000.000 de FCFA à des mercenaires Sam  Mbende et Angoula Angoula Joseph agents des services secrets extérieures au service de deux hauts commis de la présidence de la République du Cameroun pressentis par les puissances étrangères pour prendre le pouvoir suite à la neutralisation de Marafat Hamidou Yaya ».

Et au jour d’aujourd’hui, quand le premier ministre prend des résolutions sur instruction du président de la république pour redresser une barque brinquebalante à cause de ses conseils non productifs, à quoi est ce que l’on assiste ? La politisation et l’outrage à outrance. Quand il répond à une question sur l’opportunité de la création d’une nouvelle société alors qu’un comité ad-hoc est en train d’être mis en place par le Pm, il soutient que : « Nul ne peut leur faire faire ce qu'ils ne veulent pas et, lorsqu'ils ont des actes à poser, ils les posent bien, au bon moment et au bon endroit. Ils ont décidé de mettre un terme à la mascarade et au complot des services du Premier ministre et ils ont mon soutien tant qu'ils se battent pour une cause générale ».

Pour une première, l’on comprend aisément que ce coup était bien préparé par ce gourou par ce que pour lui, créée une nouvelle société lors d’une cérémonie de remise de guitare est le bon moment et que le bon endroit est la résidence du ministre des arts et de la culture. Qu’est ce qui fait peur à ces adeptes du sycamu avec la mise en place du comité ad-hoc ? Il est donné ici de comprendre que les ténors sont les anciens dirigeants de la Socinada et de la Socam, coupables des détournements, et qui ont tous été battus aux élections. Ceux sont donc des perdant qui jouent au dilatoire et veulent se faire prendre au sérieux. Ceux sont eux qui ont été nommés à la commission de redressement et de normalisation de la  Socam par Mme le ministre.

Ils ont étalé leurs incompétences sur la place publique et voudraient toujours jouer aux avant-postes. Il ne faut pas passer par quatre chemins aujourd’hui pour comprendre comment un gourou s’exprime « Aujourd'hui, c'est fait : autant ils m'ont soutenu pendant 30 ans, autant, par respect, fidélité et loyauté, je me dois de leur apporter ma contribution pour l'affermissement de leur prise de responsabilité. Je prends cet engagement solennel : orphelins qu'ils sont, ils peuvent compter sur mon carnet d'adresses internationales et nationales pour la consolidation de la socacim. Je pense que c'est bien ». Ce même langage qui a été tenu avec la Socam et on connait les conséquences avec ce baratin. A quoi à servi ce carnet d’adresse ?

À  procéder au détournement de fonds et à jouer le PcA de substitution accroupi sous les jupons du ministre ? N’importe quoi. Ceux qui ont des carnets d’adresses ne gesticulent pas. Et quand l’homme dévoile un chantage à ciel ouvert sur la personne du premier ministre, il précise : « Nous espérons simplement que la suite ne sera pas une opposition ouverte, car de sources crédibles l'on signale la sortie prochaine d'un album avec plus de 70 artistes de renom contre M. Yang. Cela n'a jamais été vu ailleurs ; encore moins ici ». Et quand on veut entretenir le dilatoire, on tombe dans une affaire à se casser le nez et ou, par extraordinaire, les verbes sont conjugués au conditionnel. Allez savoir. Puis on prend la posture d’une victime : « Cela a conduit à mon exclusion humiliante, le 15 février 2013, dans le mensonge et la calomnie. Même la mémoire de mon père a été souillée, ma famille humiliée.

Mon fils unique n'a pas pu achever l'année scolaire : quand il arrivait à l'école, ses amis l'encerclaient et lui disaient que son père était un voleur ! Pour la seule année que j'ai passée au sein de ce conseil d'administration, des moyens énormes ont été mis à disposition pour me livrer à la vindicte populaire. Le complot contre moi avait pour maître d'œuvre le Premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang qui, de mon point de vue, devrait expliquer au président de la République pourquoi, il me persécute. Est-ce un crime, pour moi, que d'avoir été le mari de Chantal Ayissi avant qu'il la connaisse ? ». Pour qui ne connait pas Roméo  Dika coulerait les larmes à écouter ces balivernes. Voilà un voleur notoire et reconnu qui veut par extraordinaire, enseigner des leçons de vertu. Il devrait s’en prendre à lui-même car il a souillé la mémoire de son père digne fils Bonadibong, l’honneur de sa famille et démontré à son fils qu’il était un très mauvais exemple pour son éducation. Il ne devrait s’en prendre qu’à lui-même au lieu de chercher des boucs émissaires.

© L'Equation : Richard Bondol

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