Le MINAT dénonce l'auto-proclamation d'un candidat à la présidentielle
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Le processus électoral camerounais traverse une période de fortes tensions suite à la récente auto-proclamation du candidat Issa Tchironna Bakary. Le Ministère de l'Administration Territoriale a publié un communiqué dénonçant avec la plus grande fermeté ce qu'il qualifie d'"imposture" et de "comportement irresponsable". Selon le MINAT, cette déclaration unilatérale intervient en violation flagrante des textes juridiques qui encadrent le scrutin présidentiel de 2025 et constitue une grave entorse à la stabilité du pays.

Le gouvernement rappelle que le candidat concerné n'avait pas réussi à se faire représenter dans la moitié des bureaux de vote sur l'ensemble du territoire national, ce qui remet en question la légitimité de sa proclamation. Les autorités administratives affirment avoir anticipé cette situation dès le 10 octobre, mettant en garde contre un "agenda caché" visant à perturber le déroulement normal du processus électoral. Cette crise politique naissante teste la résilience des institutions démocratiques camerounaises.

Face à ces développements, le MINAT réaffirme sa détermination à maintenir l'ordre public et à assurer la protection des personnes et de leurs biens. Le communiqué officiel insiste sur la nécessité de préserver l'intégrité du processus jusqu'à son terme légal, conformément aux dispositions établies. La Commission Nationale de Recensement Général des Votes, dont la composition sera arrêtée par ELECAM, demeure l'instance habilitée à traiter les résultats avant leur transmission au Conseil Constitutionnel.

Le gouvernement camerounais se veut rassurant envers l'opinion nationale et internationale, soulignant que 5.575 observateurs nationaux et internationaux ont été déployés sur l'ensemble du territoire. Selon leurs rapports préliminaires, le scrutin se serait déroulé sans incident majeur, avec seulement quelques irrégularités localisées qui ne remettraient pas en cause la sincérité du vote. Cette situation exceptionnelle met en lumière les défis de la transition démocratique dans un contexte électoral tendu.

La position des autorités reste claire : seul le Conseil Constitutionnel est habilité à arrêter et proclamer les résultats définitifs de l'élection présidentielle, comme le stipule l'article 137 du Code électoral. Le gouvernement promet que "force restera à la loi", tout en avertissant que l'attitude du candidat Tchironna sera "traitée le moment venu avec rigueur et fermeté". Cette crise éclaire les tensions sous-jacentes qui traversent le paysage politique camerounais à l'issue du scrutin du 12 octobre 2025.

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