Le Pca des Nassaras a réagi vendredi, à propos du transfert avorté de Samuel  Nlend dans le club égyptien.

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour, au cour de la rencontre entre l’administration des Nassaras et les médias, vendredi dernier à Douala. Il s’agit du litige qui oppose le club égyptien al Ittihad d’Alexandrie, à l’union sportive de Douala (USD), au sujet de Samuel  Nlend, sociétaire de cette formation camerounaise, après la suite de la rupture unilatérale de son contrat, par al Ittihad.

Club avec  lequel, l'attaquant camerounais s’était récemment engagé, avant de voir son contrat rompu, après des révélations d'al Ittihad son état de santé. Franck Happi Président du conseil d’administration (Pca) de l’usd a exprimé sa gratitude, à l’endroit de la grande famille sportive locale, pour le soutien apporté à Samuel  Nlend, depuis son retour au Cameroun la semaine dernière.

Toutefois, ce footballeur était absent lors de cette conférence de presse. «Je sais que plusieurs d’entre vous se posent la question de savoir où est Samuel  Nlend ? Mais il n’a pas besoin d’être là pour le moment. Au niveau de l’administration, nous avons trouvé nécessaire qu’il s’abstienne de tout entretien, sauf lorsque nous lui donneront l’occasion», a expliqué Franck Happi, qui a toutefois soutenu que l’international a’ se porte bien et est actuellement pris en charge par une cellule psychologique. Tout commence le 11 juillet 2016 lorsque le club al Ittihad d’Alexandrie, paraphe un contrat avec l’union sportive de Douala, relatif au transfert de Samuel  Nlend vers le club d’Alexandrie. Huit jours plus tard c’est au tour des dirigeants des Nassaras, de donner leur accord. Samuel  Nlend quant-à lui, paraphe ledit document le 21 juillet dernier.

Selon les clauses du contrat, le montant du transfert s’élève à 40.000 Dollars, environ 23.200.000 de FCFA, pour un contrat de 3 ans. Pendant la durée dudit contrat, le joueur devait percevoir la somme de 130.000 Dollars environ 75.400.000 FCFA la première année; 150.000 Dollars environ 87.000.000 FCFA la deuxième année et 170.000 Dollars environ 98.600.000 FCFA la troisième année, à en croire Franck Happi. Il affirme aussi qu’une première visite médicale avait été faite à Samuel  Nlend, avec des résultats satisfaisants. Seulement dès l’arrivée de Samuel  Nlend en Égypte pour la seconde partie du contrat en compagnie de Joseph Siewe entraîneur de l’USD, les clauses sont toutes autres. Le joueur est présenté à la presse avec le maillot du club. Il arbore le dossard numéro 29, en lieu et place du numéro 12 déjà occupé. Toutefois l’indignation du footballeur se pose sur les modalités de paiement, qui ne respectent pas les clauses du contrat.

Révélations

«Les dirigeants de ce club m’ont contacté pour m’annoncer qu’ils comptaient verser de l’argent pendant six mois. J’ai dit au président qu’il n’était pas tard pour que mon joueur et son entraineur regagnent le Cameroun, au cas où le club ne respecte plus ses engagements», relate le Pca de l’USD, qui soutient que Samuel  Nlend avait d’autres propositions en Belgique et en Arabie saoudite, mais  qu'il avait déjà donné sa parole à al Ittihad d’Alexandrie. Franck Happi indique que le refus de fonctionner dans l’illégalité est à l’origine des menaces, à l’endroit de Samuel  Nlend.

C’est ainsi que l’international A’ camerounais, se voit retirer son contrat par la partie égyptienne. Suivent les révélations du club égyptien par le biais des médias, sur la rupture sans juste cause de son contrat avec l’union sportive de Douala. La raison évoquée par la partie égyptienne est l'état de santé de l'attaquant camerounais qui serait séropositif.

En se référant aux textes de la Fédération internationale de football association (Fifa) relatifs aux règlements de transferts et statut des joueurs, l’article 18 issu du chapitre 4 alinéa 4 stipule que «le rapport d’une visite médicale ou alors l’obtention d’un permis de travail, ne peut en aucun cas annuler la signature d’un contrat.» De ce fait les dirigeants de l’USD n’émettent qu’un seul vœu, que le club égyptien soit sanctionné. Selon eux, le seul moyen pour que justice soit faite, est de trainer al Ittihad d’Alexandrie devant l’instance faitière du football mondial.

Afin que le  joueur ainsi que le club, puissent entrer en possession de leurs droits. Pour ce faire, Franck Happi dit avoir les arguments nécessaires pour incriminer son vis-à-vis. «Voici les différents exemplaires des contrats paraphés par les trois parties, en plus des photos de la présentation officielle», ajoute le Pca des vert et blanc qui annonce que la stratégie sera définie par les avocats qui vont connaitre de l'affaire.

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