Le campus numérique francophone (Cnf) de Yaoundé de cette institution a organisé un atelier de réflexion sur le sujet le 10 février 2016. « Idées et solutions entrepreneuriales pour une jeunesse camerounaise citoyenne et engagée contre l’insécurité », en a été le thème.

Selon Alexis Kwontchie, responsable du Cnf de l’université de Yaoundé 1, l’activité s’inscrivait entre autres, dans le cadre de la mission de Patricia Tshizanga, Volontaire internationale de la Francophonie (Vif) chargé du développement des services dédiés à la communauté extra universitaire de Yaoundé. L’atelier a-t-on appris, avait pour but, une meilleure connaissance mutuelle des uns et des autres, afin, précise-t-on, d’échanger les idées et poser des balises pour une collaboration future.

Les participants, 28 en tout, dont 23 de la société civile provenant des Associations de jeunes et cinq membres de l’Auf au rang desquels Jean-Philippe Thouard le responsable de l’Institut de la Francophonie pour la gouvernance universitaire (Ifgu), ont pris part à divers exposés sur le thème de l’atelier.

De l’exposé de William Kamdem du campus numérique de l’Auf de l’université de Yaoundé 1, il ressort que l’Auf a intégré l’Entreprenariat au nombre de ses matières d’enseignement de recherche, afin que les jeunes soient accompagnés dans la création d’entreprises. Concrètement, affirme-t-on, il s’agit de la mise en place d’incubateurs francophones, lesquels sont des espaces d’accompagnement de création d’entreprise au sein du campus numérique francophone (Cnf).

Le second exposé, celui de Joseph Nkoulou, président de Synergie des jeunes au service de l’éducation et du développement du Cameroun (Syjedec), a visé d’une part la présentation de la situation générale de la jeunesse du pays, et d’autre part, l’enjeu de l’insertion citoyenne des jeunes par l’entreprenariat de l’appui et des actions des pouvoirs publics dans la gouvernance et la politique d’incitation à l’entreprenariat. De cette tribune, il en a été déduit qu’il y a un déficit de culture entrepreneuriale au Cameroun, manque d’incitation aussi.

Aussi a-t-il été recommandé la recherche de mécanismes de financement plus innovants. C’est le cas des philanthropes, de l’économie sociale solidaire, ainsi que l’identification des possibilités existantes dans toutes les régions du Cameroun. L’information et la sensibilisation par les relais locaux, ainsi qu’une meilleure exploitation des Petites et moyennes entreprises (Pme) et la mise en place d’un espace de co-working physique et visuel avec l’Auf, ont été aussi préconisées.

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