AFFAIRE NGANANG: CESSEZ DE TIRER SUR NGANANG, CHERS PRE-GENOCIDAIRES !!!
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L'opinion nationale et internationale est extraordinairement manipulée et dressée pour abattre un homme : le professeur Nganang. Et pourtant dans sa vidéo virale (voir ci-contre), Nganang est plutôt dans une posture de défense (pas offensive) et de protection des Bamiléké contre les Bulu.

Nganang affirme en effet que "Ceux qui sont attaqués, ce sont les Bamiléké. Il faut s'organiser pour se défendre".
Autres morceaux choisis :

- "Il faut montrer que chez les Bamiléké il y a une communauté qui va se défendre, qu'il y a un leadership qui va répondre",

-"Ce qui est important c'est qu'une communauté puisse se défendre", 

- "Si on touche à un Bamiléké tous les Bulu vont être en danger. Maintenant c'est le self-defence,

- "Ceux qu'il faut frapper (en cas de guerre), ce sont les Bulu".
En clair, Nganang n'appelle pas au génocide ni à aller attaquer les Bulu.

Il a identifié cette communauté comme celle-là qui à travers ses élites, attaque les Bamiléké et qui détient tout l'appareil répressif et surtout un projet génocidaire anti-Bamiléké. Ce que Nganang voudrait surtout constituer c'est une sorte de "dissuasion nucléaire" Bamiléké contre tout projet génocidaire ou complot anti-Bamiléké. En sorte que quiconque s'attaque aux Bamiléké, sache que désormais son attaque ne resterait plus sans réponse.

A chaque crise politique majeure (1990-1992, 2008, 2018-2019), la dictature tribaliste et pré-génocidaire de Biya a toujours désigné la communauté à abattre (Anglo-Bami, Bamiléké, etc.)

Il convient ainsi de souligner que depuis 1990, l'ex étudiant de l'Université de Yaoundé, Nganang, a bien observé et comptabilisé de nombreux propos,  attaques et actes haineux et tribalistes contre les Anglo-Bami jusqu'à ces derniers mois et jours encore.

Ce n'est certainement pas Nganang qui avait désigné en 1990 les Anglo-Bami comme "les ennemis dans la maison" puis organisé la chasse à l'homme ainsi que la destruction de biens et commerces par certaines milices (dans le Centre-Sud), afin de réduire des populations au silence.

Certaines de ces milices armées de machettes et de gourdins firent d'ailleurs des attaques jusque sur le campus universitaire sous les yeux  des "forces de l'ordre"…

Ce n'est certainement pas Nganang qui avait signé le pamphlet des élites du Mfoundi du 29 février 2008 : "Les prédateurs venus d'ailleurs ne seront jamais en sécurité sur notre sol…"

Ce n'est certainement pas Nganang qui a servi aux Camerounais le 03 févier 2019 un magazine de grande écoute où la CRTV via Momo Jean (le diable?) et des personnes tapies dans l'ombre menacent les Bamiléké de génocide, sur le modèle de l'holocauste…

D'ailleurs, un certain ministre René Sadi, face au tollé général international, avait uniquement présenté ses regrets à Israël et aux Juifs (cités en exemple) mais pas aux Bamiléké pourtant ouvertement visés.

Preuve que le projet génocidaire n'est pas mort ou abandonné dans la tête du pouvoir en place?

Ce n'est certainement pas Nganang qui (depuis plusieurs mois avant même la présidentielle) organise et alimente sur Vision 4 (Milles collines) le discours haineux et tribaliste contre les Bamiléké.

Au point où le Prof Maurice Kamto refusa toute interview dans une TV (proche du pouvoir) qui propage la division et la haine d'autres Camerounais.

Ce n'est certainement pas Nganang qui a demandé à Vision 4 (Mille collines) d'attaquer les Bamiléké du seul fait de l'appartenance de quelques Bamiléké à la BAS dont le seul tort est de réclamer dans le champ républicain (en tant que citoyen et opposant)la démocratie et le départ d'une gouvernance médiocre, ayant indiscutablement échoué en 37 ans d'exercice.


Ce n'est certainement pas Nganang qui pratique le contrôle au faciès, les arrestations et tortures au faciès.  Ce n'est pas lui qui fait dire à certains soldats tribalistes à la solde : " Tu fais quoi dans les affaires des Bamiléké?"…

Ce n'est certainement pas Nganang qui affirme qu'un "Bamiléké ne sera jamais président au Cameroun". Mais qui a donc choisi ses parents, sa région, sa tribu, sa race, et a reçu (de qui?) le pouvoir d'interdire ou de décider de qui le peuple Camerounais peut élire (ou pas) à la présidence du pays?  Une telle exclusion ou interdiction non écrite, constitue en elle-même une déclaration de guerre, comme on l'a vu ailleurs en Afrique...

Comme le pouvoir génocidaire de Habyarimana au Rwanda qui ne sanctionnait pas les actes et propos tribalistes et haineux, le pouvoir de Biya ne sanctionne jamais personne : les attaques anti-Anglo-Bami ou anti-Bamiléké sont normales, belles, appréciées. Mais si c'est Nganang qui appelle ces derniers à se défendre contre les tribalistes et pré-génocidaires, alors les mêmes fourbes vont se lever pour demander sa condamnation et sa mise à mort.

Toutefois, ce qu'il faut vraiment regretter des deux côtés, c'est le ciblage de toute une tribu, dans un combat pourtant noble comme celui pour la démocratie et l'amélioration de l'avenir des Camerounais.

En tout état de cause, la seule force au Cameroun identifiée et épinglée à l'international (cf. toutes les résolutions internationales) comme étant une dictature criminelle, et capable d'un possible génocide à tout moment (et par conséquent surveillée en tant que telle), c'est le pouvoir de Monsieur Biya, avec toute sa machine médiatico-militaro-policière.

La deuxième partie à suivre…

 

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