Cameroun, Jules François Famawa : « En tant que dirigeants de la Panthère du Ndé, nous tenons à  nos promesses, ça se voit, ça se sent »
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Cameroun, Jules François Famawa : « En Tant Que Dirigeants De La Panthère Du Ndé, Nous Tenons À  Nos Promesses, Ça Se Voit, Ça Se Sent » :: Cameroon

Camer.be est allé à la rencontre d’un des camerounais les plus médiatisés courant de ces deux dernières années. Pendant que le mystère planait sur qui il est exactement, le magnat du pétrole s’ouvre sans faux fuyant, dans un style très détendu. Il nous parle des raisons qui ont motivé qu’il prenne la tête de la Panthère Sportive, le club mythique du Ndé. Il se dit également être un soutien inconditionnel de Paul Biya.

Pouvez-vous vous présenter à Camer.be ?

Jules François Famawa est un camerounais et fier de l’être. Natif de l’arrondissement de Bazou dans Département du Ndé-Région de l’Ouest. Grand notable dans la cour royale Bazou. Chef de plusieurs entreprises, qui emploient plus de 700 jeunes camerounais. Sur le plan politique, je suis militant du Rdpc. Mon crédo, soutenir S.E.M Paul Biya, Président de la République, Chef de l’Etat du Cameroun. Le soutenir sur tous les fronts : sécuritaires, développement et surtout l’accompagner dans ses ambitions de faire du Cameroun un pays émergent en 2035.

Homme d’affaire à large réputation, quelle a été votre motivation de vous lancer dans le développement du sport?

Pour ceux qui me connaissent, j’ai toujours été attiré par le sport. Je fus moi-même ancien footballeur. J’ai juste tôt compris que je pouvais faire feu de tout bois dans les affaires. Mais mon défi était de créer un environnement qui permettrait une saine émulation dans la pratique du sport en général et du football en particulier entre mes jeunes frères. C’est ce que j’essaie de faire avec l’aide du Très Haut. Aussi, notre rôle entant qu’ainé est de donner une chance à ces jeunes qui n’ont pas réussi dans d’autres couloirs de la vie, mais dont le football peut les permettre de construire une vie normale.

Que pensez vous de la gestion du football au Cameroun où les instances faitières sont dans le coma?

Qu’est ce que vous appelez « être dans le coma » ? Nous avons une équipe nationale qui a déjà fait flotter le drapeau camerounais en Afrique et dans le monde. Nous avons les formations masculines et féminines dans toutes les catégories. La gestion dont vous faites allusion peut dépendre de chaque période et des hommes qui gèrent. Toujours est-il, chacun apporte sa touche et fait avancer les choses comme il peut. Nous sommes dans une société dynamique, nous ne sommes pas des stéréotypes. Comme chaque Nation, nous avons eu des heures de gloire et aussi nous avons connu des périodes on ne peut plus sombre. A une époque, nous avions un réel problème d’infrastructures sportives. A la faveur de la Can 2019, dont notre pays aura l’insigne honneur d’organiser, le problème d’aires de jeu ne sera plus qu’un triste souvenir. C’est vrai qu’il en faudra dans chaque commune. Je suis persuadé que cela viendra un peu avec le temps. Dites moi si Paris a été construit le même jour ? Nous avons une ligue d’élite une et deux où respectivement 18 et 15 équipes rivalisent d’adresse. Des ligues régionales et départementales qui sont très alléchantes. Le football à la base s‘organise tant bien que mal. En termes de gestion administrative, le Président de la République a promulgué le 11 juillet 2018, la loi portant organisation et promotion des activités sportives au Cameroun. A nous de nous y conformer et sortir des sentiers battus.

Pourquoi avoir choisi d’investir dans la Panthère malgré les crises intestines. Quels sont vos véritables projets pour ce club qui évoluera encore en D2 la saison prochaine ?

La Panthère Sportive du Ndé comme son nom l’indique, est une équipe mythique crée en 1952, appartenant à 13 communautés partageant en commun les mêmes us et coutumes. Chaque fils du Ndé se sentant capable, peut la diriger. La différence se situe justement au niveau de la gestion. Il faut toujours avoir à l’esprit que le club est communautaire. Donc ne doit pas être gérée comme une épicerie, toujours s’arrêter un temps soit peu et rendre compte aux 13 chefs supérieurs qui sont les principaux dépositaires. La main sur le cœur, nous avons avec mon équipe d’administrateurs et d’actionnaires, crée une société devant la gérer et travailler de manière à la professionnaliser. Entant que dirigeants de la Panthère du Ndé, nous tenons à nos promesses, ça se voit, ça se sent. C’est l’occasion de rendre hommage à tous qui vivent ou qui vivent désormais au paradis céleste qui ont fait que la Panthère ne meurt pas. Le projet de professionnalisation continue de plus belle. Nous restons en D2 simplement parce que les soubresauts de début de saison nous ont cueillis en plein sprint. Nous avons participé au championnat de ligue 2, nous ne sommes pas derniers, nous avons occupé à la fin un rang (6e) qui n’est pas ridicule, au contraire augure de bons présages. Pour dire que nous avons des armes pour monter en ligue 1 la saison prochaine. C’est à nous de corriger là où nous avons trébuché. En coupe du Cameroun, nous espérons aller plus loin que la saison dernière.

Un mot aux élites du Ndé et de l’Ouest et à la jeunesse ?

Aux élites, seule l’on peut aller vite, mais dans une conscience collective et unies, l’on peut aller plus loin. Aux jeunes, je n’en dirai pas plus, il faut oser tout étant toujours le plus positif possible, je paraphrase ainsi S.E.M Paul Biya qui leur adresse ce message chaque fois que l’occasion se présente. Le Cameroun compte sur les jeunes.

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