COUR PéNALE INTERNATIONALE - ACCUSATIONS : Soupçons sur l'intégrité des juges
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Les Argentins Silvia Fernandes et Louis Moreno Ocampo respectivement ex-juge président et ex-procureur accusés de corruption et d’évasion fiscale, tandis que la Gambienne Fatou Bensouda, actuelle procureur de la CPI soupçonnée de préserver des intérêts occidentaux.

Selon des informations du journal anglais « The London Evening Post », entre 2004 et 2015, le juge-président de la CPI, Silvia Fernandes a reçu des fonds inexpliqués s’élevant à plus de 17 millions des dollars américains utilisés pour corrompre les témoins afin d’inculper le président soudanais Omar AI-Béchir. Ceci en « fabriquant de fausses preuves».

L’Ouganda ne cesse de réclamer sa démission afin qu’elle se mette à disposition de la Justice. Des soupçons graves qui pèsent également sur Luis Moreno Ocampo, l’ancien procureur de la CPI. Une fonction qui lui a permis de traquer et de faire comparaître de grands criminels du monde entier.

Selon les révélations de Mediapart, l'Argentin, ancien président de l'ONG Transparency international en Amérique du Sud, n'était pas aussi intègre que ce qu’il pouvait laisser penser. Il aurait dissimulé 3 comptes Offshore du temps où il était en poste à la Haye. Le site avoue avoir eu accès à certains  mails et documents prouvant l'existence de sociétés offshore (Yemana Trading, Tain Bay Corporation et Lucia Entreprise Ltd) appartenant à Luis Moreno Ocampo. Des sociétés qu'il n'a jamais mentionné lors de sa prise de fonction, arguant aujourd'hui qu'on ne lui a « rien demandé ».

BENSOUDA, « DANGER » POUR LES AFRICAINS !

Dans une sortie sur le site internet www.legrigriinternational.com en date du 29 janvier 2013, Calixte Beyala, la romancière franco-camerounaise donne son avis sur Fatou Bensouda. « Elle apparaît chaque jour un peu plus comme une Africaine au cerveau encerclé de chaînes, aux pieds liés, pliée sous le poids des coups de fouet donnés par le maître. Elle obéit au doigt et à l'oeil à tous les désidératas de ceux qui piétinent et avilissent l'Afrique », confie-t-elle.

Le 9 février 2018, elle a d’ailleurs été sommée au travers d’une décision de déposer un mémoire dans lequel elle précisera en quoi chaque témoignage et chaque document vidéo démontrent les différents chefs d'accusation retenus contre l'ancien président Laurent Gbagbo et son co-accusé, Charles Blé Goudé.

Une situation qui selon Médiapart « met la magistrate gambienne, bras armé de la France et pièce-maîtresse du complot occidental contre l'ancien leader ivoirien, dans une situation d'autant plus difficile qu'il est très risqué de sortir des sentiers battus des accusations fantaisistes sur fond de verbiage creux ».

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