Eglise presbytérienne camerounaise : Confusion au consistoire de Ntem
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Eglise Presbytérienne Camerounaise : Confusion Au Consistoire De Ntem :: Cameroon

La décision d’éclater le consistoire en trois et d’y installer les pasteurs nommés reste difficile d’application.

Ils ont regagné leur chaire, les pasteurs qui ont ouvertement contesté et attaqué en justice la décision de l’Assemblée générale (AG) de l’EPC prise en début d’année. Et pour cause ! Les scellés, posés principalement aux portes du temple d’Elat et de certaines paroisses d’Ebolowa, ont été levés par le préfet de la Mvila. Victor Marcel Mendel Ngangue exécutait alors une instruction de sa hiérarchie.

Conséquence : les cultes ont repris à Elat, par exemple. Mais, la querelle initiale, toujours sans solution consensuelle, refait aujourd’hui surface. Car, les pasteurs contestataires ont repris place et ceux nommés et installés, sur le parvis du temple d’Elat le 11 août dernier, par l’AG disent venir, de force ou de gré, prendre possession de leurs nouvelles charges. Une réelle guerre de tranchées qui tient ses origines récentes d’un acte de l’AG.

En effet, en début d’année, l’AG décide de l’éclatement de ce qui était jusquelà le Consistoire-Ntem en trois Consistoires : Ntem (nouveau), Endam et Mvangan-Jérusalem. Elle procède, dans la foulée, à la nomination des modérateurs et programme leurs différentes installations. Immédiatement, le Consistoire- Ntem (ancien), sous la conduite du pasteur Didier Ze Angon, saisit le tribunal de première instance (TPI) de la Mvila pour suspendre les décisions de l’AG de l’EPC.

Par Ordonnance du 21 avril 2016, le TPI déclare leur assignation nulle et de nul effet. Non satisfait, le Consistoire- Ntem saisit, par une requête transmise le même 21 avril, la Cour d’appel (CA) du Sud pour les défenses à exécution. La Cour d’appel juge la requête non-fondée, par un arrêt rendu le 22 juillet. La Cour suprême est saisie, à son tour, par les plaignants. Le greffe de la haute juridiction leur délivre le Certificat de dépôt le 4 août et notifié le lendemain à la partie adverse. Mais, il y a un problème.

Le Certificat de dépôt en question vise plutôt l’Ordonnance du TPI et non l’arrêt de la CA. Pendant ce temps, l’AG de l’EPC décide de mettre en exécution les décisions prises par elle. Le 11 août, son bureau, conduit par son président Jean-Jacques Bioh, du secrétaire général assistant et du secrétaire général du conseil général, arrive à Elat, trouve les portes du temple fermées et le pasteur-sortant absent, décide de procéder, sur le parvis, à l’installation des modérateurs nouvellement nommés. Et avec eux, Me Jean-Pierre Oloko, huissier de justice. L’affaire fait grand bruit dans la ville entre partisans des décisions de l’AG et ceux des pasteurs contestataires.

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