La Commission des droits de l’Homme pour l’accélération des procès
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La Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (CNDHL) du Cameroun a conseillé le gouvernement, dans un communiqué reçu jeudi à APA, d’œuvrer pour la célérité de la justice afin d'éviter les longues détentions.

Les présidents et rapporteurs de cette institution publique recommandent également aux pouvoirs publics l’ouverture d’enquêtes portant sur des allégations d’actes de torture, de traitements cruels, inhumains ou dégradants dont seraient victimes certains détenus, mais aussi la prise de mesures subséquentes contre les auteurs desdites maltraitances.

Au sujet des mutineries, survenues les 22 et 23 juillet dernier dans les prisons de la capitale, Yaoundé, et du chef-lieu de la région du Sud-Ouest, Buea, la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés demande aussi l’amélioration des conditions carcérales. Pour ce faire, un accent particulier devra être mis sur la gestion efficiente de la surpopulation dans les prisons.

Selon le ministère de la Justice, sur un total de 28.120 détenus dans les geôles du Cameroun en fin août 2015 pour une capacité initiale de 17.000, 16.441 prisonniers étaient en détention provisoire, soit 59% de la population carcérale.

Pour la CNDHL, la dégradation continue des conditions de détention dans le pays a pour origine le non-respect de certaines normes juridiques, notamment celles relatives aux délais de procédure, à l’interdiction des arrestations et détentions arbitraires ainsi que d’actes de torture ou de traitements cruels, inhumains ou dégradants, mais aussi le recours excessif à la détention provisoire par les magistrats.

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