Michael CHEDJOU :le jeune prodige de l'architecture parle du maquis au Kamerun à travers un projet
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Ce projet personnel de fin d'étude d'architecture 2021, fruit de plusieurs années de recherche , qui lui a valu une sollicitation du côté des  Etats -Unis il ya quelques années. L'essentiel de de ce  projet qu'il souhaite présenter aux miliers d'internautes porte sur le maquis au Kamerun ; selon le jeune architecte  Camerounais Micheal CHEDJOU , ce dernier s'articule au tour de ces points majeurs : 

1948, la naissance des idées révolutionnaires et des positions anticolonialistes à travers l’UPC qui verra le jour, ayant pour leader Ruben Um Nyobè, le premier secrétaire général de ce mouvement idéologique. 

Son combat est rapidement réprimé par le système et les partisans vont soit s’exiler, soit entrer dans les brousses, pour fuir la répression : c’est le début du maquis
 Um Nyobè il n'a alors que 35 ans, les partisans vont alors entrer dans la clandestinité, les leaders sont exilés, ceux-ci réclament  l'indépendance total du Kamerun, l'égalité sociale, l'interdiction du travail forcé etc.

Le Cameroun s’engage sur les chemins de l’indépendance avec dans sa chaussure un caillou bien gênant. Ce caillou est la présence d’une minorité ethnique, les Bamilékés" écrit le Colonel Lamberton, dans la revue de Défense en mars 1960.

L’armée ne fait pas de quartier. Les cadavres sont exposés dans les villages, de même que les têtes des prisonniers qui ont été décapitées.
 
Entre février et mars 1960 cent cinquante-six villages bamilékés sont incendiés et rasés. Un bilan méticuleux des destructions de biens publics sera opéré : 116 classes, 3 hôpitaux, 46 dispensaires, 12 stations agricoles, 40 ponts seront détruits. Personne n’a recensé les logements privés détruits ni les récoltes incendiées. Personne n’a pu dénombrer les dizaines de milliers de civils qui ont été massacrés, on ne saura jamais.

13 sept 1958 Um Nyobè est abattu par balles dans une ruelles à Boumnyebell.

Novembre 1960 Félix Roland Mounie est empoisonné au Thallium à Genève.

15 janvier 1971 le dernier leader tombe par balles sur la place publique c'est ERrnest Ouandié à Bafoussam.

À travers ce projet d'étude longtemps médiatisé et bien accueilli ,il souhaite montrer une partie de notre histoire couronnée par "la guerre du maquis et le génocide Bamiléké" 

Il va plus loin en représentant sur une maquette la maison des souvenirs , une manière pour lui d'apporter sa pierre à l'édifice face à ce combat grâce à sa casquette d'architecte , question de  rendre hommage à sa manière à ses héros anticolonialistes.

L'Architecte Michael Chedjou  réponds aux adresses suivantes :

michaelchedjou0110@Gmail.com 

+237 6 75 81 25 23  
+237 699921084.

Page Facebook: Madconcept Architecture Sarl

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