PROCESSUS éLECTORAL : La grande incertitude à  la Fecafoot
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A 43 jours des élections à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), le flou persiste. Rien n’a jusqu’ici été enclenché. La convocation de l’Assemblée générale de 2009 divise les acteurs.

Le chemin qui mène au renouvellement des exécutifs à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est encore visiblement long. Rien ne filtre jusqu’ici sur le début effectif des activités. Lesquelles doivent commencer par la convocation de l’Assemblée générale (AG) de 2009 alors prévue le 23 juin dernier. Les voix s’élèvent déjà. Dans les halls de Tsinga, on n’est pas d’accord sur la constitution de la liste des membres de l’AG. Et à la Fecafoot, les raisons sont claires. des membres, une vingtaine, a-t-on appris, «ne sont pas concernés pour avoir occupé par le passé des fonctions dans le comité exécutif et dans le comité d’urgence ».

Pourtant, l’annonce du choix de l’AG de 2009 indiquait visiblement que tout le monde était concerné, sauf les personnes déchues de leurs droits. Cette année-là, il y avait 106 membres parmi lesquels on compte aujourd’hui une dizaine de décédés. Il ne restera donc que les délégués des ligues régionales, les membres des commissions spécialisées et des corps de métiers, ainsi que les clubs représentants de la Ligue de football professionnel du Cameroun. L'information claire et nette . «Depuis l’arrivée du Comité de normalisation, ce sont les exécutifs de 2009 qui sont en fonction dans les différentes ligues décentralisées. A cette époque, la disposition de séparation des pouvoirs n’existait pourtant pas. En 2009, on était d’abord membre de l’assemblée générale avant d’être membre des autres instances de la Fecafoot. De fait, tous les membres de cette AG doivent être convoqués », soutient l’un des délégués non convoqués.

C’est certainement pour comprendre ce qui se passe que les «bannis » ont adressé une correspondance au président du Comité de normalisation, Me Dieudonné Happi. La réponse reste attendue. Mais tout ce flou est parti d'un préalable posé par la Fédération internationale de football association (FIFA). L’instance faitière a posé comme préalable à toute élection, la modification de la loi de 2011 sur les activités physiques et sportives. C’était le 27 février dernier à Yaoundé, au cours d’une conférence de presse de Veron Mossenga Omba, directeur du développement Afrique- Caraïbe à la FIFA.

Pour être en conformité avec ses desiderata, la FIFA a demandé de tout arrêter. Malgré l’adoption des textes devant l’Assemblée nationale lors de la session parlementaire de juin, et la promulgation quelques jours plus tard de ladite loi par le chef de l’Etat, le processus électoral reste toujours en suspens. Si à Tsinga, le temps reste relativement court, on ne prend pas les risques de se prononcer sur la question. Notre interlocuteur nous renvoyant au président du Comité de normalisation. Absent ce lundi 16 juillet 2018 à notre passage. Des incertitudes, qui, selon certains observateurs, pourraient avoir pour objectif, «une troisième prorogation du Comité de normalisation».

Si Me Happi a botté en touche cette option, l’élection prévue le 17 août 2018 reste problématique, tant les délais de couvrir tout le calendrier électoral au niveau départemental, régional et national sont courts. A ce moment où la question de repartir sur de nouvelles bases se fait ressentir, l’attente semble bien longue. Et dans son communiqué signé le 20 juin 2018, le secrétaire général de la Fecafoot, Martin Etongé est clair, le Comité de normalisation informera les membres concernés par ladite AG extraordinaire de la nouvelle date.

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