A 18 mois, la petite Kazia a été agressée sexuellement par le frère cadet de sa mère qui avait sa garde mardi dernier au quartier Oyom-Abang.

Ils n’ont pas connu de repos depuis la triste nouvelle. Les parents de Kazia, 18 mois, ont découvert mardi  dernier  que  le  petit frère  de  l’épouse  Arrey M.R.T., a abusé sexuellement de leur enfant. Ils lui avaient laissé sa garde. Le Dr Yane Ngane, gynécologue-obstétricien à l’Hôpital central de Yaoundé, a donné une lueur d’espoir dans ce malheur. Le spécialiste a confirmé le viol et la sodomie, mais rassure : il n’y a pas eu de pénétration au regard de l’étroitesse des  organes  génitaux  de l’enfant.

« Nous avons tenu  à ce que cela se sache pour que les parents soient plus méfiants envers ceux à qui ils  confient  leurs  progénitures. Qui aurait cru que mon beau-frère pouvait commettre un tel forfait ? », regrette V.B., le père de Kazia. C’est  la  mère,  C.B.,  qui constate  le  malaise  quand elle  arrive  à  leur  domicile sis au quartier Oyom-Abang, en rentrant de ses cours d’informatique vers 15h.

« J’ai trouvé  la  petite  avec  les yeux rouges. C’est alors que j’ai informé son père par téléphone.  A  son  retour,  il  a passé  un  interrogatoire  à mon frère Arrey M.R.T., âgé de 18 ans. Puisqu’il a arrêté les études, il garde l’enfant en notre absence. Ce dernier a  indiqué  que  c’est  parce que  l’enfant  voulait  sortir qu’il l’a giflée », explique la mère.

Face aux douleurs et aux cris de la petite, les parents décident de  la transporter à la clinique « La passerelle »  à Oyom-Abang. « Après  l’avoir  auscultée,  le médecin  nous  a  expliqué que l’enfant a été traumatisée  par  des  gifles  qui  seraient  à  l’origine  de  cette coloration et des lésions sur son  visage  »,  révèlent  les parents.  Après une prescription médicale, le couple regagne sa maison.  Mais  en  faisant  la toilette  au  bébé,  la  mère constate  qu’elle  pleure lorsque sa main effleure ses parties  intimes.  

«  J’ai  demandé à mon épouse de vérifier  ce  qui  lui  cause  ces douleurs  et  c’est  alors que le pot-aux-roses est découvert.  Nous  nous  sommes rendus  hier  à  la  Garnison militaire  de  Yaoundé  où  le Lieutenant-colonel Christelle Kamdem Ngongang, chef de service spécialisé en gynécologie  obstétrique  a constaté  la  bastonnade  et le viol et nous a recommandé le Dr Yane Ngane à l’hôpital central de Yaoundé », déclare le père. Le suspect est passé aux aveux au commissariat de Nkolbisson où il est placé en garde à vue pour besoin d’enquête. Une plainte a été déposée par les parents, rapport médical à l’appui .

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