Universités d’Etat : Rentrée académique affective
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Les cours ont repris hier dans les huit institutions universitaires publiques. CT a pris la température à Ngoa Ekellé où 9500 nouveaux cop’s sont accueillis dans les amphithéâtres.

Des jeunes gens qui scrutent le  babillard.  A  l’aide  d’un stylo et d’un calepin, ils recopient  leur  emploi  du temps. Tandis que les plus futés ont préféré troquer une pièce de 100 F contre un exemplaire. « Je vais as- sister à mes premiers cours d’Allemand dans l’après-midi (Ndlr : hier) dans l’amphi A 203. Je me sens à l’aise, même si j’éprouve quelques difficultés à me retrouver parce que l’université  est  grande. 

Heureusement, les aînés sont disposés à nous fournir des renseignements », confie Germain Opodo Bodo, étudiant au niveau I Allemand à la Faculté des Arts, des Lettres et des Sciences humaines (FALSH). Le jeune étudiant a déjà affûté ses armes pour obtenir sa licence en trois ans.

«  Mon objectif est d’obtenir ma licence dans les délais. Je ne suis pas venu m’éterniser ici. J’ambitionne de devenir professeur d’Allemand ou traducteur dans une ambassade ou une ONG », poursuit notre interlocuteur. « Ils sont facilement reconnaissables par leurs attitudes. Certains ont l’air perdu, mais nous les encadrons de notre mieux parce que nous sommes conscients de ce que les débuts sont parfois difficiles », indique Armelle T., étudiant en Sociologie, Niveau III. Du côté de la filière Anthropologie, Marie Michèle Ngono Mani est aux anges.

Elle a intégré définitivement le monde des adultes, même si elle se sent dépaysée pour son premier jour dans la mère des universités. « A présent la page du lycée de Nkolbisson est définitivement tournée parce  que  j’ai  déjà  un  emploi  du temps pas trop surchargé. J’ai trois jours de cours par semaine  », se réjouit-elle. Et d’ajouter « Si d’autres pensent qu’être étudiant est synonyme de liberté, pour moi c’est un
grand défi. Il me faut obtenir très vite ma licence et pourquoi pas enseigner en ces lieux plus tard ».

D’après le doyen de la Faculté des arts, lettres et sciences humaines, Louis  Martin  Onguene  Essono,  ce sont 9500 nouveaux étudiants enregistrés à ce jour à l’université de Yaoundé I. « C’est la rentrée des étudiants de première année toutes filières et facultés confondues, puisque les  cours  sont  en  marche  depuis deux semaines au niveau II et III. Pour les finissants, 900 attestations sont en cours de signature. Toutes les conditions sont réunies y compris le Wi-Fi pour la connexion à Internet dans tout le campus pour que l’année académique  se  déroule  dans  de bonnes conditions

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