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© Le Jour : Younoussa Ben Moussa
- 02 Sep 2016 08:34:28
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CAMEROUN :: Insuffisance : Des bus sur quelle route ? :: CAMEROON
L’absence d’un réseau routier viable alimente les problèmes de transport urbain dans les villes camerounaises.
Depuis la liquidation de la société des Transports urbains du Cameroun (Sotuc) en 1995, notre pays fait face à d’énormes difficultés de mobilité urbaine, avec pour seules offres les cars, les minibus, les taxis de ramassage et les mototaxis, modes de transport qui, tout en rendant service aux populations, relèvent davantage de la débrouillardise, et ne garantissent pas toujours ni la qualité de service, ni la sécurité des usagers ».
Ces propos du ministre des Transports justifient à suffisance l’urgence d’une entreprise de transport par bus dans les villes camerounaises. Seulement, suffit-il d’acheter le maximum des bus pour résoudre l’épineux problème de transport urbain de masse à Yaoundé, Douala, Bafoussam, Garoua etc ?
Evidemment non. Il faut des routes. Or, pour l’instant ces infrastructures routières font défaut dans les agglomérations urbaines au Cameroun. La démographie est galopante et le réseau routier est presque le même. Mieux, il se dégrade chaque jour. La population de Douala par exemple tutoie trois millions de personnes.
Selon les spécialistes, la situation géographique de la ville exige des bretelles car, nombre d'artères convergent vers le centre urbain formant une sorte d'entonnoir. Les quartiers spontanés naissent chaque jour là-bas comme à Yaoundé. Une urbanisation étalée rendant difficile une offre de transport collectif de masse.
En ce moment, la traversée d’un endroit comme Mokolo relève d’un parcours de combattant pour les motos à plus forte raison pour un bus. Et justement, l’une des lignes à desservir, c’est celle qui va à Nkolbisson, passant donc par Mokolo.
Mieux, au carrefour Nkolbisson à certaines heures, notamment le matin, il faut passer des heures dans des embouteillages causés en partie par l’incivisme, mais aussi par l’état de la route. Que dire de Mvan, de Mvog Mbi, de la Poste centrale, de rue Manguiers, où, à causes les nids de poules gênent la circulation. La venue de ces bus est une excellente nouvelle, mais il faudrait certainement régler au préalable les problèmes liés à l’urbanisation des villes : La création de nouveaux axes routiers, ou de bretelles, l’agrandissement des axes existants pourront faciliter la fluidité du transport urbain. Cela ne semble pas être la préoccupation de nos dirigeants qui veulent résoudre un problème ponctuel : la Can.
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