Une conférence de presse que l’ex-capitaine des Lions Indomptables a donnée samedi 14 mai 2016 à Istanbul, a servi de rampe de lancement de l’initiative dite «Eto’o charity match» goupillée par le « Pichichi» qui devra se tenir le 16 juillet prochain.

Jusqu’où ira Samuel Eto’o Fils dans son élan de cœur et de générosité ? La question mérite d’être posée au moment où, le meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables, ex-capitaine de cette sélection nationale, vient de lancer par le biais d’une conférence de presse courue, une nouvelle initiative qui consiste à se pencher sur les couches défavorisées, les plus exposées à la misère. Samuel Eto’o Fils, samedi 14 mai 2016, a annoncé en mondovision, urbi et orbi, depuis Istanbul, la capitale turque, qu’il organise le 16 juillet prochain à Antalya, un match de gala décliné sous le concept de «Eto’o charity match».

Eto'o Charity Match on16th July 2016 in #Antalya @setoo9 #SamuelEtoo #EtooCharityMatch #charitymatch pic.twitter.com/zb9JN6dt1p

— World Tourism Forum (@wtourismforum) 15 mai 2016

L’ancien international du Cameroun ambitionne de regrouper ses amis, footballeurs en activité ou pas, coachs ou autres, afin de les sensibiliser sur l’impérieuse nécessité d’offrir du sourire à la jeunesse du monde, généralement victime expiatoire d’une misère et d’une mal vie devenue le lot quotidien.

Le pensionnaire d’Antalyasport souhaite que ses amis l’accompagnent dans ce rêve, qui ne quitte plus la star du ballon rond, sensible plus que jamais aux souffrances des humains dans les quatre coins de la planète. Conscient qu’il a l’obligation morale de faire bouger les lignes en tant que leader jeune, Eto’o Fils a enfourché le cheval de l’humanitaire en organisant, il y a quelques mois dans la capitale anglaise de Londres, un gala de charité avec comme point d’orgue, la collecte ou levée des fonds destinés à venir en aide aux victimes des exactions meurtrières de la secte salafiste Boko Haram, qui sévit dans une partie de la sous-région Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest.

Non content de voir des millions de jeunes, femmes, hommes et familles décimés par les ravages du Vih/Sida, du paludisme et de la tuberculose, le footballeur a suivi la caravane des Nations-Unies en sa qualité d’ambassadeur de cette organisation internationale dans la lutte contre ces maladies qui, chaque jour sèment la mort et la désolation dans le monde entier.

Pour Samuel Eto’o Fils, «la santé et l’éducation restent le plus gros héritage que nous puissions laisser à la jeunesse du monde. Ensemble, construisons un monde meilleur pour nos enfants et nos petits enfants» souligne le quadruple ballon d’or africain, pour sonner le tocsin de la croisade contre les souffrances, la misère et la pauvreté dans le monde.

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