12 otages libérés par la Brim
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: 12 otages libérés par la Brim :: CAMEROON

Deux ravisseurs ont été tués au cours de l’opération.

Les éléments de la Brigade d’Infanterie Motorisée (Brim) commandés par le colonel Assoualaï Blama, ont procédé le 17 mars dernier à la libération de 12 otages. Une opération dont l’assaut mené par le lieutenant Ekane Divine Epie dans une vallée de la localité de Faro, s’est soldée par la mort de deux ravisseurs et de plusieurs blessés dont deux otages et un militaire. Deux armes de guerre (Kalachnikov et Galil), 240 munitions de Kalachnikov, 193 munitions de Galil, 11 chargeurs de Kalachnikov et 08 chargeurs de Galil ont également été récupérés entre les mains des bandits.

«Je remercie sincèrement la hiérarchie qui a réagi spontanément à ma demande de mettre à notre disposition un hélicoptère. Ceci a permis de sauver la vie à un de nos éléments et à deux otages blessés lors de l’affrontement. Tous sont déjà à l’hôpital», a déclaré le colonel Assoualï Blama.

En effet, cette opération, qui s’est déroulée dans la matinée du 17 mars, était une riposte de l’armée après l’enlèvement de cinq otages dans la localité de Tchabbal, sise dans l’arrondissement de Ngaoundéré 3e, par une bande de 30 malfrats armés de fusils de guerre. Mis au parfum de la situation, le colonel Assoualaï Blama, commandant du 31e Brim, a aussitôt déployé ses hommes sur le terrain. «Nous sommes partis de Ngaoundéré lundi, 14 mars 2016. En quittant, on savait qu’on se rendait juste à Tchabbal.

Finalement, nous avons marché pendant quatre jours dans la brousse. Des guides nous orientaient et au fur et à mesure que nous avancions, on nous disait où ils sont passés et ont pris d’autres personnes en otage. C’est donc après quatre jours et quatre nuits de marche que nous les avons rattrapés dans une vallée de la localité de Faro. C’est à cet endroit que le combat a eu lieu», relate un élément de la 31e Brim. Selon les otages, qui ont au total été délestés d’une somme de plus de 900.000 Fcfa dans leurs domiciles au moment de l’enlèvement, les ravisseurs s’exprimaient en haoussa, arabe et en Sango. Ce qui laisse penser que ce sont des citoyens tchadiens et centrafricains; selon notre source.

CONTINUITÉ

En tout cas, l’acte de bravoure des soldats de la Brim a été salué par le gouverneur de la région de l’Adamaoua qui a profité de l’occasion pour faire une fois de plus appel à la vigilance des populations. «Je tiens très sincèrement, au nom du président de la République, chef des armées, à remercier ces éléments de la Brim pour leur exploit.

12 otages viennent d’être libérés avec deux blessés et un militaire blessé. Je saisis cette opportunité pour dire que la menace devient de plus en plus sérieuse. Les populations, au premier rang desquelles se trouvent les chefs de village, doivent toujours rester vigilantes comme ça a été le cas à Tchabbal», a fait savoir Kildadi Taguiéké Boukar, gouverneur de l’Adamaoua. Pour le commandant de la 31e Brim, le colonel Assoualaï Blama, la chasse aux preneurs d’otages suit son cours.

«En ce moment, nous avons encore des hommes sur le terrain qui continuent à ratisser la zone», a-t-il précisé. Les otages libérés ont rejoint leurs familles le 18 mars 2016, après une nuit passée en pleine forêt dans l’attente d’un hélicoptère. Le militaire blessé, qui a été évacué par hélicoptère à Yaoundé, serait aux dernières nouvelles hors de danger.

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo