Le directeur Marketing et Communication de la Cameroon Telecommunications (Camtel) qui était face à la presse le 16 février dernier à Yaoundé, a présenté « Génération numérique ». Un concept qui selon lui, accorde primauté à la qualité du service et à l’innovation.

Inamovible opérateur historique de télécommunications camerounais, Camtel, ramant à contre courant d’un indécent, ubuesque, impudique, creux et vaseux vent publicitaire qui traverse le secteur des télécommunications au pays, laissant perdus les populations, a présenté aux Hommes de média, les atouts qui sont siens pour relever le défi du numérique.

« Génération numérique », mensuel d’informations de Camtel, affirme-t-on, incarne le rêve africain de Camtel. Celui d’étendre les Tic à tous les secteurs d’activités en vue d’une instauration méthodique et efficace de l’économie numérique au Cameroun. Au cœur de ce vaste projet, affirme Benjamin Gérard Assouzo’o, le large bande qui est le défi de l’Internet aujourd’hui. « Il n’est pas question de courir après des G. Il n’y aura pas de chiffres avant les G ».

Pourquoi Génération numérique ?

A en croire David Nkoto Emane le directeur général de la Cameroon Telecommunications (Camtel) qui signe l’éditorial du mensuel, la mise en œuvre engagée de la phase 2 du programme National

Broadband Network (NBN), lequel consacre en sus des services inventifs à déployer pour les usagers, sonne une grande révolution des télécommunications au pays, avec la pose du câble sous-marin d’environ 6000 km entre le Brésil et le Cameroun. Toute chose qui affirme-t-on, va très prochainement, conduire Camtel à la mise en service réelle d’un Internet de 4ème génération.

Camtel, un porc gras qui évite (peut-être à tort) de dire qu’il l’est

L’opérateur public de télécommunications du Cameroun dont la dernière trouvaille en termes de clé Internet (Rev A et Rev B) donne du frisson pour ce qui est de la rapidité et de l’efficacité de la connection, avoue son Dg, dans « Génération numérique », envisage la conquête dune frange de sa clientèle de téléphonie. De même que Camtel compte baisser sensiblement baisser les couts de communications. Pour cela, précise-t-on, un organe chargé de la mise en place du mobile Camtel dénommé Mobile Communications Networks (MCN).

Un programme croit-on, au-delà des 150 milliards francs Cfa qu’il pourra générer au bout de trois ans d’activité, va engendrer de nouveaux métiers, dont le l’embauche d’une main d’œuvre. Sur le plan social, apprend-on, le mobile Camtel qui va sans doute améliorer les conditions de vie des Camerounais, s’amènera aussi avec des services innovants à l’exemple de la télémédecine, le téléenseignement. Un téléphone mobile de Camtel, le MCN, qui n’entend retrouver le citoyen le plus reculé de l’arrière-pays.

Ayant accédé à la 3G depuis 2012 (bien que beaucoup l’ignorent), et à la 4G à travers les caméras de surveillance postées aux frontières camerounaises, Camtel qui dans son concept « Génération numérique » propose un support magazine télés et un support magazine radios, à travers son portail agropastoral camerounais dénommé « Camagro », donne la possibilité aux agriculteurs, de communiquer sur leurs produits, les vendre, s’informer, afin de soutenir la croissance.

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