Douala : 4 milliards pour le marché Ndogpassi
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La construction de cet espace marchand débutée en septembre 2015, a été concédée par la mairie de Douala 3ème à une association d’hommes d’affaires.

Depuis des mois, elle attend. Rosine Tchoukoualeu attend que les boutiques soient prêtes. « Je ne veux plus vendre mes marchandises en plein air, avoue-t-elle, en essuyant de ses mains la sueur qui coule sur son visage. Quand tout le marché sera prêt, je louerai une boutique ». Rosine, vendeuse d’épices et d’huile de palme au marché Ndogpassi à Douala, capitale économique du Cameroun, n’est pas la seule. De nombreux commerçants en rêvent. C’est que, depuis le mois de septembre 2015, une partie du marché est en construction.

« Nous allons achever ce chantier en juillet 2016, confie un responsable rencontré ce mardi sur le site de construction et qui a souhaité garder l’anonymat. Après cette phase, 390 boutiques de 9 m2 et 350 comptoirs seront opérationnels. Les premiers occupants seront les anciens commerçants enregistrés au moment de la casse ».

Ce responsable, membre du Groupe d’initiative commune des Actions de communication sociale et la valorisation des espaces marchands (Gic Ascovemn)- une association d’hommes et femmes  d’affaires- à qui la mairie d’arrondissement de Douala 3ème a confié les travaux de ce marché d’une superficie de 12 376 m2 assure que le coût total de construction est estimé à « au moins 4 milliards de Francs Cfa ». Il précise que le coût de la première phase est de 1, 5 milliard. Sur le chantier, en dehors de la fondation, quelques poutres sont visibles.

Pas de quoi rassurer certains des 1582 commerçants identifiés. « Notre rêve est que ces boutiques soient vite construites », explique une commerçante, se référant sans doute aux travaux des marchés Congo et Central qui trainent. Construit selon un plan moderne R+1, le marché Ndogpassi aura au terme des travaux, selon un responsable du Gic Ascovemn, une contenance de 1500 comptoirs et 700 boutiques. En attendant, les commerçants vendent comme Rosine, sur des comptoirs de fortune, à ciel ouvert. « Nous souffrons trop. Les casses effectuées au marché ont bouleversé nos activités. Nos clients ne savent plus où nous trouver », se plaint une commerçante qui attend avec impatience la « fin de ces travaux ».

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