Spécialiste des maladies respiratoires et enseignant à la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques de l’université de Douala, Dr Jean Jacques Ze qui remplace Dr Yves Mathieu Zoa Nanga promu au niveau central du ministère de la Santé publique.

L’ambiance était belle et bonne sous l’insondable ciel de l’hôpital Jamot de Yaoundé sis au quartier Mballa II. Après six ans passés à la tête de cette structure sanitaire, le Dr Yves Mathieu Zoa Nanga a passé le témoin à son homologue Jean Jacques Ze. Au directeur sortant, le ministre de la Santé (Minsante) a exprimé sa gratitude pour bons et loyaux services rendus à la nation.

André Mama Fouda a rappelé que l’hôpital Jamot est une formation sanitaire de 2è catégorie ayant pour rôle la protection et la préservation de la vie. Plus exactement, cet hôpital s’occupe des personnes souffrant de déséquilibre mental et psychologique, de même que ceux atteints de maladies respiratoires. « Ces missions ont jusque-là été accomplies grâce au professionnalisme et au dévouement des dirigeants successifs placés à sa tête dont le Dr Zoa Nanga Yves Mathieu », a indiqué le Minsante à l’endroit du directeur sortant.

Du Dr Jean Jacques Ze qui a pris les rênes de l’hôpital Jamot ce 08 janvier 2016, André Mama Fouda a dit être « un professionnel chevronné de la santé ». Dans l’euphorie générale, le Minsante a su cependant lui donner un aperçu de la tâche qui l’attend. « Je sais pouvoir compter sur vos capacités à relever les défis majeurs,

notamment : une réconciliation des hôpitaux publics avec les populations camerounaises ; une gestion hospitalière respectant les règles de gouvernance sociale et financière », dixit André Mama Fouda qui a enfin demandé au nouveau maître des lieux une entière disponibilité et un professionnalisme qui fasse que tout patient frappant aux portes de l’hôpital Jamot en ressorte soulagé de sa maladie.

Entré à l’ancien Centre universitaire des sciences de la santé (Cuss), actuel Faculté de médecine et de sciences biomédicales (Fmsb) en 1986, Jean Jacques Ze en ressort sept ans plus tard auréolé du titre de docteur en médecine. Chose qui déclenche sa carrière professionnalisme ponctuée entre autres d’une affectation dans les hôpitaux de Keté, Elig-Mfomo, Sa’a et Obala, sans omettre l’hôpital Jamot qu’il fréquenta de 1998 à 2003.

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