La liste de ces entreprises a été rendue publique lors de l’assemblée générale ordinaire de ce groupement patronal organisée ce jeudi 17 décembre 2015 à Douala.

«Cela a été une décision très douloureuse. Mais, c’est une décision qu’on devait prendre». Cette  déclaration est  d’Alain Blaise Batongue, le Secrétaire exécutif du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam). Il l’a faite ce jeudi 17 décembre 2015 durant l’Assemblée générale ordinaire du Gicam qui se tenait  à son siège  à Bonanjo.

Après la lecture de la liste des membres du groupement inter patronal du Cameroun  radiés de  cette organisation par le bureau exécutif, Alain Blaise Batongue  par cette déclaration tenait ainsi à exprimer l’embarras du Comité exécutif du Gicam  à prendre une telle sanction à l’encontre des membres de cette association. Puisque, «les missions du Gicam sont le service aux membres, la représentation et la défense des entreprises,la promotion de la libre-entreprise et de l’espace économique camerounais». Seulement, le bureau exécutif du Gicam n’avait pas le choix. Il fallait appliquer  et faire appliquer tout simplement le règlement intérieur de cette organisation inter –patronal du Cameroun.

Selon  le  règlement intérieur de cette du Gicam est  radié  de cette organisation, les membres qui  ne paient pas  régulièrement leur cotisation et leur droit d’adhésion,  les membres  qui ne respectent pas le règlement intérieur du Gicam,  les membres qui brillent par leur absence aux activités du Gicam. Sont aussi exclus du Gicam les membres que la mort à frappé, les membres donc les entreprises ont fait faillite.  Ou encore les membres qui ont décidé de quitter  cette organisation.

Parmi  les quarante cinq entreprises  tombées sous le coup de cette disposition  du règlement intérieur du Gicam se  trouvent ; Smalto, EnelCam, GFbc, Spectrum, Sctc, Bull, Scdm, Cible, Collina pour ne citer que ceux-ci. D’après les responsables du bureau exécutif du Groupement inter-patronal du Cameroun,  parmi les 45 entreprises membres radiés, se trouvent  les responsables d’entreprises qui ne paient pas régulièrement  leur cotisation, ceux qui sont en cessation d’activités et ceux qui ont décidé de quitter cette organisation. Cependant, leur indiscipline  n’était pas  sans conséquences sur le fonctionnement de cette organisation. Le bureau exécutif  du Gicam a déclaré que ce comportement a entraîné la perte  de près de 92 millions Fcfa.