Dans un fait divers troublant survenu à Bonatéki-Deido (Douala Ier), Milord S., 32 ans, a avoué avoir volé 3,5 millions de francs CFA à son oncle avant de les dissimuler près d’une tombe au cimetière de Deido. Le technicien en bâtiment, hébergé par son oncle maternel Barthélémy, entrepreneur en bâtiment, a commis son méfait dans la nuit de lundi à mardi.  

L’affaire débute lundi lorsque Barthélémy reçoit la somme pour lancer un chantier. Après en avoir informé son neveu, il cache l’argent dans sa chambre. Mardi matin, il constate des traces de fouilles : livres déplacés, sac plastique incliné et journaux disparus. Les 3,5 millions de francs contenus dans une enveloppe avaient été dérobés.  

Suspicion immédiate : Barthélémy appelle Milord S. présent au domicile. « Viens vite ! », intime-t-il. Face aux accusations, le neveu garde un aplomb surprenant : « Papa, c’est quoi ? Tu as perdu quelque chose ? ». L’entrepreneur rétorque : « Dans une maison sans chat ni souris, la viande disparaît comment ? ». Devant le déni persistant, Barthélémy porte plainte au commissariat du 9e arrondissement.  

Interrogé par les forces de l’ordre, Milord S. finit par avouer. Il révèle avoir enterré l’argent dans le cimetière voisin, qualifiant macabrement l’endroit de « banque » sûre. Les policiers récupèrent la totalité des fonds près d’une sépulture.  

Cette affaire soulève des questions sur la confiance familiale et la précarité à Douala. Le cimetière de Deido, lieu de recueillement, devient le symbole d’un crime absurde. L’enquête se poursuit pour déterminer les motivations exactes du voleur.