Le ministre de l’Agriculture a fixé le cap avec les responsables des structures rattachées à son département, au cours d’une rencontre hier à Yaoundé.

Une nouvelle ère s’ouvre au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), laisse entendre Henri Eyebe Ayissi, porté à la tête de ce département ministériel à la faveur du réaménagement gouvernemental du 2 octobre 2015. Mais si l’ancien ministre délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) entend bien implémenter sa marque au Minader, le travail, dit-il, se fera dans la continuité. «Continuité dans l’exécution des missions permanentes assignées au Minader», précise Henri Eyebe Ayissi.

Continuité, amélioration (des performances managériales) et conformité (des actions menées) sont donc les «trois mots-clés» qui doivent servir de référence aux dirigeants des sociétés et organismes placées sous tutelle de son ministère.

Le ministre s’exprimait à cet effet lors d’une rencontre de concertation avec les directeurs généraux et les hauts responsables desdites structures (Sodecoton, Sodecao, Cdc, Fodecc, etc.) tenue hier dans la salle de conférence du Minader à Yaoundé.  Au-delà d’une prise de contact, cette rencontre avait principalement pour objectif la mobilisation de ces structures  «pour la poursuite efficace de la mise en œuvre de la politique de la nation dans les domaines de l’agriculture et du développement rural», justifie Henri Eyebe Ayissi.

Cette rencontre a notamment permis aux responsables des structures rattachées au Minader de dresser un état d’avancement de la mise en œuvre des stratégies «définies et validées» pour l’atteinte des objectifs assignés, les contraintes majeures auxquelles elles sont confrontées et les actions entreprises pour inverser la donne.

Les résultats issus de cette rencontre permettront au Minader «de disposer des éléments pertinents d’informations pour des échanges appropriés au sein du gouvernement (et) pour la formulation des propositions de solutions adéquates en vue de l’amélioration du cadre ou des conditions de réalisations» des différentes activités desdites entreprises, a souligné Henri Eyebe Ayissi, attendu hier soir devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale.

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