Nouvelles du front : Deux éleveurs tués à Gogolom
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Selon des informations, ces derniers ont trouvé la mort lors d’une autre attaque de Boko Haram menée dans la nuit de mercredi à jeudi 10 septembre 2015 dans le village Gogolom dans le septentrion, pendant que les villageois étaient endormis.

Décidément les éleveurs camerounais situés dans les villages frontaliers avec le Nigeria sont devenus des proies faciles que les membres de Boko Haram attaquent à volonté. Après l’assassinat de deux villageois habitant les villages Kidji et Talakachi dans la nuit du lundi au mardi 8 septembre 2014, voilà qu’ils viennent encore de frapper. Les membres de cette secte ont tué deux éleveurs du village Gogolom, petit village du septentrion situé entre Tchakarmari et Kangaleri dans la nuit de Jeudi dernier.

Ali et Mahamat puisqu’il s’agit d’eux ont été abattus par ses hommes sans foi ni loi qui ont pareillement volé et emporté plus de 200 chèvres leur appartenant Selon des informations en provenance de la région du septentrion, les adeptes d’Aboubacar Chekau ont attaqué le village Gogolom dans la nuit de mercredi à jeudi 10 septembre 2015 dernier. Au cours de cette attaque, ces derniers ont violenté  les villageois, pillés leurs richesses et ont emporté une bonne partie de leur réserve de céréales. Les villageois qui tentaient de s’interposer étaient copieusement molestés.

Les membres de Boko Haram durant leur sale besogne ont tué deux éleveurs avant de s’enfuir avec leur butin. Ils ont aussi incendié le village en s’enfuyant. C’est très tôt le matin que les autorités ont été informées de la situation. Des éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) ont été déployés dans le village pour s’enquérir de la situation. Une enquête a immédiatement été ouverte et une chasse des membres de Boko Haram a été immédiatement lancée. Les attaques à répétition dans les villages frontaliers avec le Nigéria inquiètent suffisamment les populations qui estiment être abandonnées à ces malfaiteurs. Malgré les assurances des autorités administratives, certains d’entre eux selon des informations ont commencé à fuir vers l’intérieur du pays.

© La Nouvelle Expression : Hervé Villard Njiélé

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