Le Chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest, Mohamed Ibn Chambas, a interpellé mardi à New York les membres de l'institution sur la nécessité de mener une action forte contre Boko Haram.

"Malgré la destruction de la structure et des capacités de guerre conventionnelle du groupe, ses éléments continuent de perpétrer des attentats violents non pas seulement au Nigeria mais aussi au Tchad et au Niger", a déclaré le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest.

Mohamed Ibn Chambas estime que l'insurrection de Boko Haram a conduit à une nouvelle détérioration des situations sécuritaire et humanitaire.

L’ambassadeur de la Nouvelle Zélande, Gerard van Bohemen, président du mois du Conseil de Sécurité, a condamné " les attaques terroristes" menées par Boko Haram au Nigeria, Niger, Tchad et au Cameroun.

Le diplomate a aussi exprimé les préoccupations du Conseil de sécurité face aux impacts sur les situations socio-humanitaires dans la région du bassin du Lac Tchad.

Selon l’ONG Amnesty International, les attaques de Boko Haram ont fait au moins 17 mille morts, de 2009 à maintenant.

Une force militaire internationale régionale constituée par le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad tente, depuis le début de l’année, de venir à bout du groupe djihadiste.