Le conseiller technique au Cabinet civil fait l’objet, depuis quelque temps, de dénigrements gratuits des délateurs tapis dans l’ombre.

Le palais de l’Unité vibre apparemment au rythme de fantasmes des plus imaginables. C’est le cas de cette affaire d’un prétendu détournement d’argent de la première dame, Chantal Biya, octroyée à un directeur de publication (Dp) d’un hebdomadaire de la capitale. Sans une véritable enquête, pour parler de cette histoire qui fait désordre au sein de l’opinion, des accusateurs d’un genre nouveau sont allés vite en besogne en diabolisant un haut commis de l’État dont la sincérité et la loyauté dans son mode de fonctionnement, sont unanimement reconnues.

Heureusement, ceux des journalistes pointilleux, qui ont pris la peine de vérifier pour ensuite, parler avec autorité de scandale qui n’en est pas du tout un, savent désormais où se trouve la vérité. Ils ont même aujourd’hui un amer sentiment imbibé de regret, en se rendant compte, au final, qu’il n’y a jamais eu une histoire de 15 millions de Fcfa débloqués par l’épouse du chef de l’État et destinés à quelqu’un.

En réalité, les commanditaires de ce conte grivois ont simplement inventé une histoire erronée sur toute la ligne, dans le but de salir un jeune et dynamique garçon, Oswald Babouké. Son comportement exemplaire dans la qualité de son boulot gène-t-il certains tricheurs du palais et autres adversaires politiques du village qui trouvent en lui un potentiel rival? Possible. Une constance s’impose toutefois : au bureau, confient ses collaborateurs, rien à redire. Dans les milieux effervescents et malsains de la capitale, voire du pays, Oswald Babouké qui a une hygiène de vie de qualité, fait-on savoir, est un illustre inconnu. Normal, l’homme a, contrairement à certains, horreur des milieux nauséabonds. En lisant -ou en écoutant- ces inepties débitées à longueur de journées, on comprend que son auteur s’obstine à coller une autre image sur le conseiller technique du Cabinet civil.

«On note finalement, que le but est de couvrir de flétrissure, un digne garçon qui ne fait que son travail. Les manipulateurs ont atteint leur objectif : appâter des propagandistes du dimanche. Ces derniers, à leur tour, au lieu de donner la bonne information, fruit d’une recherche minutieuse, couvrent plutôt, peut-être inconsciemment, un haut commis de l’État d’injures à peine voilées, d’insanités et de médisances», confie un observateur averti. En tout cas, l’affaire Babouké à défaut d’être close, étale aux yeux de l’opinion des pratiques blâmables qui infestent la République ; Surtout en ce moment où, certains ministrables, las d’attendre la montée de la fumée blanche, tirent en attendant sur tous ceux qui ne font que leur travail, c’est-à-dire, sans calcul et sans ambitions démesurées, comme Oswald Babouké. Hélas !