AFFAIRE QUEEN FISH : Célestin Ketchanga voit rouge dans l’arrêt de la cours d’appel
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Il n’aura plus les 600 millions à lui attribué en instance. Il doit au même titre que l’accusée payer les dépens. Les contre-vérités d’une cabale médiatique. Le braquage judiciaire n’a pas eu lieu. La cour suprême saisie du dossier.

Après avoir demandé 1 milliards de dommages et intérêts dans une affaire ou Célestine Ketcha Courtes était accusée de faux et usages de faux en écriture, détournement de fonds et abus de biens sociaux par Célestin Ketchanga, le tribunal de première instance de Douala Bonanjo lui avait accordé 600 millions au titre de dommage pour abus de biens sociaux. Malgré tous les éléments de preuves apportées par la défense et les réquisitions du ministère public demandant au tribunal de reconnaître Célestine Ketcha Courtes non coupable des faits qui lui sont reprochés par ce que non établis. La cour d’appel du Littoral, en son audience du 8 janvier dernier, corrige en partie la copie d’instance. Ouvrant ainsi la voie au pourvoit en cassation auprès de la cours suprême. Comme quoi, l’épilogue de cette affaire n’a pas encore livré toutes ses surprises.

Les faits

L’affaire Queen Fish compagny a fait couler beaucoup d’encre et de salive, tant il était avéré pour un actionnaire de se faire payer sur les braises d’une entreprise dont il n’avait nullement l’envie de voir une extension sur le plan national. Les auditions ouvertes le 24 et 25 Novembre dernier prouvent que Célestin Ketchanga voulait se servir de la justice pour braquer les fonds d’une entreprise sans apport réel à la base. Célestin Ketchanga avait soutenu devant les juges de la collégialité qu’il avait financée la création de l’entreprise et avait procédé au déblocage des fonds pour son fonctionnement. Mais seulement il n’a pas pu présenter devant le tribunal un seul reçu de versement de quoi ce soit prouvant qu’il avait contribué à la mise en fonction de cette société.

Et pour illustrer ses chefs d’accusations qui ne tenaient sur aucun fait probant, le conseil de la partie civile à eu de la peine à démontrer ce pourquoi il trainait devant la barre Célestine Ketcha Courtes. En somme on a eu droit à des séances de gesticulations gratuites comme dans une arène de foire, avec des questions sans consistances. La gesticulation n’est pas un signe de vitalité disait une illustre personnalité de la République. Au fond, l’on a compris que l’avocat récusé et reconstitué par Ketchanga dit Maniac, ne pouvait interpréter un bilan financier de même que les mutations des fonds dans divers comptes. De même qu’il est reconnu que Célestin Ketchanga est, comme cela l’arrange un abruti reconnu et illettré tel que l’a laissé entendre ce conseil. Il est évident de ne pas faire la différence entre associé en affaire et employé.

Conséquence, on s’est retrouvé à vouloir faire passer la pilule selon laquelle ce sont les fonds de Célestin Ketchanga qui ont servi à créer cette société alors que l’on n’a pas pu produire un seul reçu de versement de ce quidam en termes d’apport. Après avoir pris le temps de faire renvoyer le procès pour des motifs aussi farfelus les uns que les autres, les magistrats de la cours d’appel on eu droit à une démonstration de conviction avec des arguments de taille. Arguments déroulés par les conseils de Célestine Ketcha Courtes, celle-là que Célestin Ketchanga voudrait faire passer pour ce qu’elle n’est pas. Elle a été accusée d’abus de bien sociaux, de détournement de fonds et faux et usages de faux. Des chefs d’accusations qui en instance, ont été pris en considération par le juge alors le ministère public, après avoir pris tout le temps d’exploiter les arguments de la défense, plaidait à décharge.

A cette époque, certaines informations laissaient entendre que la collégialité n’était pas unanime sur le verdict qui avait été rendu. L’on comprend donc son acharnement pendant des années à alimenter une opinion en informations erronées et faire passer Célestine Ketcha Courtes pour ce qu’elle n’est pas. Les actifs résiduels sont aujourd’hui immobilisés, il est judicieux selon certaines sources d’apurer le passif de la société dont les arriérés de salaires, les impôts, les douanes, le loyer etc…, avant toutes autres répartitions. Pour Célestin Ketchanga il n’y a rien à faire d’autre que de lui remettre cet argent et c’est pour cette raison qu’il n’a fait que stratifier les plans pour vider cette structure de son essence.

Il est donc constant aujourd’hui d’affirmer que l’homme qui a commencé à bénéficier et par la suite à abuser des biens de cette structure est l’ex-honorable Ketchanga himself et ensuite les Indiens qui l’ont reconnu devant les éléments d’Interpol à Yaoundé. Et dans les conclusions des enquêtes de Interpol signées du chef de service des trafics Kalbe Bolbe, il est mentionné : « il ressort de l’enquête ainsi menée que : les nommés Bavesh Metha, Bitra Hemanadh, Machingal Dinesh Sirvaraman et Ramalingam Sankar, actionnaires et employés de Queen Fish Compagny ont détourné des fonds évalués à 2.000.000.000 (deux milliards de francs CFA) par des transferts de fonds à des sociétés fictives basées à l’étranger. Les déclarations et témoignages des uns et d’autres indexent les nommés Bavesh Metha, Bitra Hemanadh et Ramalingam Sankar. Les auditions des nommés Bavesh Metha et Bitra Hemanadh n’ont pu avoir lieu par ce qu’ils sont déjà sorti du territoire national.

Ils sont ainsi susceptibles d’être poursuivis pour faux en écriture privée ou de commerce, tromperie envers associé et abus de confiance aggravés ». Il est donc donné de constater ici que le président du tribunal qui a eu pourtant tous ces éléments qui concouraient à ressortir une traçabilité des évènements a omis et volontairement peut-être de ne pas prendre en compte des détails qui ne parlent que d’une seule et même structure ou ont-ils été induit en erreur par Ketchanga sur des promesses d’ivrognes. Et c’est une avocate constituée aujourd’hui pour la défense du contrebandier qui a déployé tous ses talents pour faire sortir par Kenya Airways du Cameroun les indiens ci devant nommés.

La cours corrige La copie… en partie

Mais seulement, au jour d’aujourd’-hui, la scène des plaidoirie a démontré l’embrouille qui survole l’argumentaire des conseils de Célestin Ketchanga qui soutenaient des chefs d’accusation de vol de détournement de biens sans pouvoir apporter un seul éléments qui soutien l’accusation. Raison pour laquelle, l’un des conseils de la défense a qualifié de procès de « procès de la honte et de la jalousie ». Un procès de la honte pour le simple fait que Célestin Ketchanga use de voies détournées pour s’approprier des avoirs d’une entreprise qu’il n’aura pas contribué à faire prospérer, mais bien au contraire voudrait mettre dans de mauvais drap celle-là qui aura tout donné pour tenir tête à une bande de vautours qui n’ont aucune notion de la gestion citoyenne d’une société.

Après avoir pris une fois de plus la peine d’exploiter avec d’dextérité tous les éléments du dossier, les magistrats de la cours ont souligné certaines incongruités consignées en instance. Dans son audience du 8 Janvier, dans une cour pleine de curieux et de fan club réquisitionné à cet effet par ce braqueur qui veut se servir de la justice et tous ceux qui suivent cette affaire, la cours a cru devoir corriger en partie la décision d’instance. Sur les 600 millions accordés à Célestin Ketchanga en instance, la cour a ramené le préjudice qu’il aurait subi à 15 millions de francs CFA. Comment est-ce qu’on pourrait justicier ce rabattement du préjudice s’il n’y avait d’éléments de conviction ?

La cours a qu’à même compris qu’il y a des failles dans ce dossier qui pourraient connaître un autre son de cloche en cassation. C’est une voie de recours qui est ouverte. Dans son arrêt N°04/P de l’extrait du plumitif le cour, au fond, dit confirmé le jugement entrepris sur la peine infligée à Dame Courtes ; l’infirme partiellement sur les intérêts civils ; y statuant à nouveau, condamne Dame Ketcha Célestine épouse Courtes à payer à sieur Ketchanga Célestin la somme de 15.000.000 en réparation du préjudice moral ; le déboute du surplus de sa demande comme précoce ; condamne Dame Ketcha Célestine épse Courtes à la moitié des dépends liquidés à la somme de 167.100 Francs payable immédiatement entre les mains du greffier en chef de la cours d’Appel de céans ; fixe la durée de la contrainte par corps à 9 mois ; décerne à cet effet un mandat d’incarcération contre elle…

Au regard de ce dispositif, il est question pour chaque camerounais de comprendre la nouvelle orientation que la cours donne à ce dossier. Si la cours confirme la peine d’instance, il faudrait que l’on comprenne pourquoi le préjudice fixé en intense à 600 millions de francs s’est réduit en une peau de chagrin pour un préjudice moral fixé à 15.000.000 Francs CFA. C’est à ce niveau qu’il faudra commencer à comprendre que le braquage judiciaire planifié par Célestin Ketchanga commence à prendre la boue. Et pis encore, comment comprendre qu’un plaignant se retrouve à payer la moitié des dépens ?

Et quand des communicateur de circonstance se conforte dans une articulation concernant le mandat d’incarcération, il oubli que ceci n’est possible que si les dépens ne sont pas payés et que Célestin Ketchanga aurait aussi été frappé de la même peine s’il avait moins de 60 ans. La contrainte par corps ne concernant pas des justiciables de plus de 60 ans. L’homme s’est empressé de jubilé avec un renfort de communicateur qui n’ont pas pris la peine de mieux comprendre les orientations que la cours donnait à cette affaire. La justice vient de lui démontrer qu’il existe plusieurs failles dans son dossier. Malgré le fait qu’il ait été au courant du verdict avant son prononcé, tant il est constant qu’arrivée à la cours avant 8heures, il disait à qui voulait l’entendre que son adversaire sera condamnée.

Mais comprenait-il au fond l’esprit de cet arrêt ? Pour certaines personnes qui ont suivi ce dossier, « il y a lieu de laisser ce dossier entre des mains des magistrats d’une autre classe car il serait établi que des compromissions sont établies ». Un autre son de cloche soutien que « Célestin Ketchanga aurait joué avec ses relations d’une certaine hauteur du monde de la justice et de la politique pour aboutir à ce verdict ». Vrai ou faux ? Mais toujours est-il qu’une autre instance siégeant en dernier ressort (la cours suprême) connaitra de ce dossier et pourra en dernier ressort dire le droit s’il a été aliéné dans toute sa plénitude.

© L'Equation : Richard Bondol

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