Bigamie au Cameroun : Un Mariage Secret à Douala Interrompu par la Première Épouse
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Bigamie au Cameroun : Un Mariage Secret à Douala Interrompu par la Première Épouse :: CAMEROON

Une scène digne d'un film s'est déroulée à Douala, illustrant de manière spectaculaire les risques et les conséquences de la bigamie au Cameroun. Un homme marié, légalement lié sous un régime monogame et père de cinq enfants, résident habituel de Yaoundé, a tenté de contracter secrètement une nouvelle union à l'état civil de Douala. Ce double jeu, mené à l'insu de sa première épouse, a pris fin de manière fracassante, en plein cœur de la cérémonie.

Selon des sources concordantes, l’époux menait depuis un certain temps une double vie, partageant son quotidien familial à Yaoundé tout en planifiant minutieusement un nouveau mariage dans la capitale économique. L'histoire a basculé lorsque la première épouse, ayant eu vent de cette cérémonie clandestine, a fait irruption à la mairie au moment même de l'échange des vœux. Le choc fut total : le mari pris en flagrant délit, la seconde future mariée sidérée, et les invités figés dans une incrédulité muette. L'événement a été brutalement interrompu, mettant un terme net à cette tentative de fraude conjugale.

Au-delà de l'anecdote, cette affaire soulève de sérieuses questions de droit au Cameroun. Le Code pénal camerounais, en son article 359, est très clair : celui qui, engagé dans un régime de monogamie, contracte un nouveau mariage monogame (ou même polygame) avant la dissolution du précédent, est coupable de bigamie. Cette infraction est punie d'une peine d'emprisonnement et d'une amende. En droit civil, un tel second mariage serait frappé de nullité absolue, le rendant nul et non avenu, protégeant ainsi l'intégrité du premier engagement matrimonial.

L'intervention courageuse de la première épouse a non seulement stoppé l'événement, mais a potentiellement exposé son mari à des sanctions pénales et mis en évidence l'importance du choix du régime matrimonial lors de l'enregistrement de l'union. Bien que le droit camerounais reconnaisse la coexistence de la monogamie et de la polygamie, le choix initial au moment du mariage est irrévocable. Cette histoire rocambolesque rappelle à quel point le respect des lois matrimoniales est fondamental, le droit de la famille protégeant l'époux lésé contre ce type de fraude. La fin du conte de fées à Douala est un rappel cinglant des conséquences légales qu'impliquent de telles transgressions.

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