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© Camer.be : Alain Ndanga
- 04 Sep 2025 10:28:33
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Découverte : l’art culinaire camerounais a son académie aux normes internationales :: CAMEROON
En seulement deux ans d’existence, des cadres de l’hôtellerie produits par l’Académie hôtelière des Grasslands de la Fondation Jean Félicien Gacha, ont la formation théorique et pratique adéquate pour s’exprimer même au niveau international où l’accent est mis sur l’excellence.
Cour de l’Académie hôtelière des Grasslands (AHG), le 15 août dernier. Il est déjà 15 heures. Comme au petit matin, la brume se répand toujours sur les hauteurs des collines de Boutanga à Bangoulap, commune de Bangangté, département du Ndé, région de l’Ouest. Le campus actuel vit au rythme des va- et-vient. Des nouveaux apprenants arrivent pour être parmi les premiers inscrits et d’autres peaufinent les derniers réglages pour la soutenance du 20 août de la deuxième vague des diplômés de la qualification professionnelle (DGP). Le babillard affiche des informations encore fraîches sont visibles. On y voit la liste des candidats aux soutenances, les conditions d’admissibilité et d’inscription de la cuvée académique 2025-2026.
Dominique Manga
Le chairman, Dominique Manga, accompagné des cadres de l’administration, visite les installations avant le jour-dit. La salle de classe requise pour l’épreuve des soutenances est prête : la table des jurés bien dressée en face de celle de l’étudiant et derrière des chaises pour les proches des futurs qualifiés de l’art culinaire et de l’hôtellerie. Le voyage se poursuit dans le réfectoire, dans la salle à manger et au niveau du centre multimédia. Mais surtout des salles de cours pour les étudiants de BTS et du DQP, une médiathèque bien fournie en ouvrages sur les métiers de l’hôtellerie et de la restauration. Le chairman fait visiter ensuite la cuisine d’application avec « des équipements de dernière génération, qui permettent aux professionnels sortis d’ici, de pouvoir travailler dans n’importe quelle structure au monde ». De même que le restaurant et les hébergements d’application qui ont vocation de plonger les étudiants en immersion socio professionnelle. L’on y trouve surtout une cité universitaire avec 28 chambres modernes pour les étudiants et trois appartements hauts standing pour le personnel enseignant et administratif.
S’il y a des choses à parfaire sur les installations actuelles, notamment sur le plan organisationnel, le nouveau site qui se dresse avec fierté sur le campus du Centre des Cultures JLD, possède les commodités dignes d’un antre de formation en hôtellerie. L’on peut voir déjà sorti des terres et presque mis en service, un amphithéâtre de plus de 200 places selon qu’il peut être modulé. Ici, les cours magistraux sont dispensés, mais c’est aussi un espace de démonstration, des masterclass et des spectacles culinaires. L’amphi comporte un local technique pour le réglage de son, de l’image et un écran rétractile pour les projections des films sur la restauration. Une arène (scène et vestiaire) est en cours de viabilisation qui permettra aux apprenants et personnel d’organiser les soirées autour du feu et des séances de développement personnel, notamment les sessions d’éloquence et des débats publics ; mais aussi des réjouissances diverses.
Guillaume Gomez
Le nouveau site c’est un ensemble de trois salles de classe modulables, une salle de briefing et de débriefing des cours théorique et pratique, une salle informatique avec une guérite juste à côté, un bloc administratif avec des bureaux du directeur de l’Académie hôtelière des Grasslands de l’Institut d’Excellence culinaire Guillaume Gomez (IECGG).
Un grand espace de performance qui est en fait une cuisine d’apprentissage avec les plans de travail bien aménagé, segmentée en plusieurs parties, entre autres, la partie pâtisserie, la partie chaude, la buanderie, une épicerie sèche avec garde-manger, boîtes de conserve, riz, pâte alimentaire) Là, le chairman a porté tout l’intérêt sur le concept de « la marche en avant ». Il n’est pas question que le sale et le propre se croisent : les aliments entrent par une porte, les couverts et ustensiles utilisés par l’autre. La cuisine dispose également d’une hotte aspirante. Un espace de dégustation est également prévu pour les visiteurs, les étudiants et le personnel encadreur.
Pour un observateur qui a fait le tour du monde, parcourant les installations de formations hôtelières, plusieurs centres dits de formation en hôtellerie ne disposent pas d’un tel dispositif. « L’Académie hôtelière des Grasslands en dispose parce qu’elle met en œuvre la vision internationale de la cuisine de demain dans le monde », conclut-il.
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