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© Camer.be : Paul Moutila
- 08 Apr 2025 11:46:35
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CÔTE D'IVOIRE :: Miss Côte d'Ivoire interdit perruques et extensions : Vers une beauté 100% naturelle ? :: COTE D'IVOIRE
C’est une décision qui fait grand bruit dans le monde des concours de beauté en Côte d’Ivoire. Le comité national de Miss Côte d'Ivoire a annoncé l’interdiction des perruques et extensions capillaires pour toutes les candidates futures. Une mesure radicale qui vise à promouvoir la beauté naturelle, selon les organisateurs.
Une rupture avec les normes esthétiques traditionnelles
Jusqu’à présent, seules deux lauréates sur les 28 dernières élues avaient osé défiler avec leurs cheveux naturels, dont Marlène Kany Kouassi, sacrée en 2022. Sa victoire avait alors suscité des débats passionnés dans un pays où les transformations capillaires sont largement répandues, tant dans les compétitions que dans la vie quotidienne.
« Je pensais que c’est ce qu’il fallait avoir pour être belle », confie une ancienne candidate à la BBC. Un sentiment partagé par de nombreuses Ivoiriennes, habituées à voir les perruques et extensions comme un standard de beauté incontournable.
Le comité Miss Côte d'Ivoire défend sa position
Victor Yapobi, président du comité, a justifié cette décision lors d’une interview accordée à RFI en février :
« Elles peuvent venir nattées, avec les cheveux courts, ou même rasées. La beauté doit être naturelle. »
Cette politique s’inscrit dans une démarche plus large visant à bannir les artifices, y compris la chirurgie esthétique et les crèmes éclaircissantes. Les nouvelles règles s’appliquent dès les sélections régionales organisées ce printemps dans 13 villes, avant la finale nationale prévue le 28 juin à Abidjan.
Autres changements majeurs pour l’édition 2024
Outre l’interdiction des modifications capillaires, le comité a revu plusieurs critères :
- Âge des candidates élargi (18-28 ans au lieu de 25 ans max)
- Taille minimale fixée à 1,67 m
- Frais d’inscription réduits de 75 à 45 euros
« Nous avons constaté que ces jeunes femmes dépensaient beaucoup pour participer. Cela devait changer », explique Victor Yapobi.
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