Côte d'Ivoire, CPI: Général Philippe Mangou "J’avais envisagé de témoigner sans camouflage"
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La Cour pénale internationale (Cpi) a annoncé, le samedi 6 février,l’ouverture d’une enquête, après la fuite des noms de quatre témoins protégés. Parmi eux, figure l'actuel ambassadeur de Côte d’Ivoire au Gabon, le général de corps d'armée Philippe Mangou, par ailleurs, ex-chef d’État-major des armées.

Face à cet incident qui a suscité des commentaires et des articles jugés embarrassants par le concerné, ce derniera réagi à travers un droit de réponse diffusé exclusivement, le dimanche 7 février, sur Abidjan.net. 

Dans ce qu’il a appelé "son droit de réponse", Monsieur Philippe Mangou a situé le cadre de sa réaction. "Un article émanant de votre organe de presse fait état de ma colère à l’issue de la bourde commise par la Cpi. Il n’en est absolument rien. Je reste serein et calme", écrit l'ancien patron de l'armée sous Laurent Gbagbo. Et de révéler: "J’avais moi-même envisagé de témoigner sans camouflage, car quand on a la vérité à dire, on ne se cache pas."

Plus loin, il affirme: "Je veux parler non pas pour faire condamner qui que ce soit, mais pour permettre aux Ivoiriens et à l’opinion internationale de connaître la vérité." Poursuivant, il a rétorqué à ses détracteurs: "Beaucoup de gens parlent sans savoir ce qui s’est réellement passé."

Autre révélation, le général Mangou a affirmé: "Si encourager Monsieur Laurent Gbagbo le 11 mars 2011 à démissionner au moment où lui-même demandait mon avis sur la question, pendant que l’armée était à cours d’armes et de munitions (vous et moi nous saurions certainement la provenance des armes et munitions stockées au palais), que les Ivoiriens mouraient et qu’ils ne pouvaient ni manger ni se soigner, c’est trahir, alors j’ai trahi." 

L’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Gabon souhaite "que les uns et les autres soient patients". "Qu'ils ne me jugent pas avant de m'avoir entendu", conclu-t-il. 

Il faut souligner que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé dont le procès est ouvert depuis le 28 janvier dernier, sont poursuivi pour "crimes contre l’humanité", à savoir "le meurtre, le viol, l’atteinte grave et la persécution", commis à Abidjan à la suite des élections présidentielles qui se sont tenues en Côte d’Ivoire en 2010. 

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