Grand dialogue national: Le mémorandum des éleveurs et des agriculteurs
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: Grand dialogue national: Le mémorandum des éleveurs et des agriculteurs :: CAMEROON

Mis en marge par les grands regroupements patronaux, le document transmis au gouvernement par l’Inter profession avicole promeut le développement des filières élevage, productions laitières, maïs et soja.

«Nous espérons attirer l’attention de tous et du gouvernement, sur le fait que le développement de la filière avicole peut être générateur du bien-être, de l’intégration des peuples et des régions du Cameroun.» Mais aussi, souligne le président du bassin Ouest et Nord-Ouest de l’Inter profession avicole du Cameroun (Ipavic), Léopold Kamga, le mémorandum transmis au gouvernement entend apporter sa contribution aux stratégies visant la limitation des exportations et la déperdition des devises ainsi que l’amélioration de la balance commerciale.

Presque mis en marge dans les processus portés par les principaux groupes inter-patronaux, les éleveurs et agriculteurs ont porté à l’appréciation du gouvernement un mémorandum intitulé : «Contribution de l’inter profession agricole du Cameroun au Dialogue national».

Un document qui met en relief l’impact social et économique et social de l’élevage dans le vivre-ensemble et le mieux être dans les régions du Littoral, de l’Ouest, du Centre, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Adamaoua, du Nord et de l’extrême-Nord.

«Le développement de l’aviculture, au moins en ce qui concerne ses deux principales composantes que sont la production du poulet de chair et les œufs de consommation, peut être l’un des principaux moteurs de notre développement économique.» Ingénieur-économiste et co-rédacteur du mémorandum, Emmanuel Nghenzeko explique que le développement de cette filière ainsi que l’agriculture, peuvent favoriser le développement et la préservation d’un environnement de paix.

Dans cette même perspective, l’Inter profession avicole souligne la nécessité l’émergence d’une politique de développement de la filière laitière dans les régions du Nord-Ouest et dans le grand Nord. Pour illustration, les producteurs des secteurs de l’élevage et de l’agriculture soutiennent que le Cameroun a importé plus de 31 millions de Kilogrammes de produits laitiers en 2015. Les chiffres qui se basent sur des données de l’annuaire statistique national montrent que le Rwanda qui ne bénéficie pas du même environnement a produit près de 45 millions de tonnes de produits laitiers dans la même période.

Le document dont Le Messager s’est approprié copie soutient que le Cameroun peut s’affranchir de sa dépendance aux productions étrangère, en terme de production de Maïs, soja, poulet œufs et lait et produits dérivés. «Le Cameroun peut enrayer ses cinq spéculations dans un temps relativement court de cinq ans.» Une perspective, soutient le rapport de l’Inter profession, qui permettra au Cameroun de produire des milliers d’emplois directs, réduire les sorties de capitaux, mais aussi, passer de pays exportateurs à une situation de pays importateurs à grande échelle.

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo