Nord-Ouest : Deux morts et cinq blessés à Wum
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C’est le bilan officiel des affrontements sanglants entre Haoussas et activistes sécessionnistes survenus dans la nuit du 3 juin dernier.

Deux morts, cinq blessés avec plusieurs maisons et propriétés saccagées et incendiées, est le bilan officiel des attaques sanglantes survenues le 3 juin dernier entre Haoussas et activistes sécessionnistes à Wum dans le département de la Menchum, région du Nord-Ouest. Selon le communiqué du gouverneur de la région du Nord- Ouest Adolphe Lele Lafrique signé le 4 juin dernier, cet incident était une riposte des Haoussas suite à l’assassinat de l’un de leurs leaders le nommé Aladji Dere Shefu au village Upkwa, un camp de réinstallation du lac Nyos. Un meurtre perpétré dans la nuit du 30 au 31 mai dernier au cours de plusieurs actes de barbarie posés par les « Amba boys » C’est donc pour se faire justice que les jeunes haoussas assistés de certains de la communauté Aku ont investi les rues de Wum le 3 juin dernier, armés de gourdins, machettes et de bidons de carburants comme le montrent les enregistrements vidéos relayés dans les réseaux sociaux. Ces «insurgés » vont piller, saccager des concessions et s’en prendre violemment aux populations. Des actes de vandalisme au cours desquels, en plus des cas de décès et de blessés, les palais de Naikom et Waindo ont été incendiées. Tout à côté, des sources locales parlent plutôt de six morts et de plusieurs autres blessés.

Selon ces sources, l’on apprend que tout serait parti d’un refus des Haoussas de s’allier aux sécessionnistes pour combattre l’armée camerounaise. Un refus qui aurait courroucé les séparatistes qui ont eu recours à la violence. Dans son communiqué, le gouverneur qui ne manque pas de remercier les forces de sécurité pour leur prompte intervention au cours de cet affrontement inter-ethnique informe que les auteurs qui ne sont pas encore identifiés sont activement recherchés et seront traduit devant la justice pour être punit selon la loi. Il en profite pour demander aux sécessionnistes de déposer les armes au nom de l’unité nationale.

Depuis le déclenchement de la crise anglophone dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest en novembre 2016, c’est la première fois que l’on assise à des affrontements inter-ethniques. Ceux-ci ont toujours été entre forces de sécurité et sécessionnistes, entre populations et séparatistes ou encore entre forces de sécurité et populations.

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