Affaire du «riz en plastique» : AFM n’est plus membre du Gicam
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L’entreprise estime ne pas avoir été soutenue par les instances du groupement dans ses tribulations de ces derniers jours.

Depuis mardi, 8 janvier 2019, Africa Food Manufacture (AFM) n’est plus membre du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam). L’entreprise avait été incriminée en décembre 2018 dans une vidéo remettant en cause la qualité de son riz des marques Broli et Armanti. Une vidéo parlant de riz en plastique. Et le 3 janvier dernier, après une réunion dans les services du ministre du Commerce à Yaoundé où des documents de conformité avaient été examinés, et à la suite de différents tests, le chef de ce département ministériel, Luc Magloire Mbarga Atangana, avait mis fin à la polémique en rassurant l’opinion sur la qualité du riz d’AFM.

Mais au sortir de cette affaire pour laquelle la société a par ailleurs déposé plusieurs plaintes au judiciaire, AFM a décidé, à travers une correspondance, de résilier son adhésion du Gicam. Approchés sur les raisons de ce départ, les responsables de l’entreprise ont orienté le reporter de CT vers ledit document adressé au Groupement. Document signé de l’Administrateur général, Evariste Hellé, qui estime que sa structure « est la cible de plusieurs campagnes de diffamation et de manipulation orchestrées par un acteur mauvais-perdant, dont la seule stratégie se résume à l'hégémonie quasi-monopolisée. » Et au président du Gicam, il écrit : « Monsieur le Président, votre silence aussi complice que coupable a fini de nous convaincre de ce que nos intérêts au sein de ce groupement n'étaient plus liés et par ricochet, celui des 600 emplois directs que nous avons jusqu'ici créés. »

Un courrier dont le Gicam a pris acte, à travers une lettre également, signée du Secrétaire exécutif du Groupement, Alain Blaise Batongue. Ainsi l’organisme estime ne pas avoir été saisi pour une intervention de la part d’AFM « au cours des derniers mois sur quelque dossier que ce soit ». Profitant de l’occasion pour rappeler quelques instances au cours desquelles l’entreprise avait adressé des requêtes et avait été effectivement accompagné. Par ailleurs, les responsables du Gicam restent « disposés à un échange » avec l’intéressé et ont bon espoir que sa « décision relève d’un malentendu » et qu’il pourra la reconsidérer sous peu.

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