Le Conseil de l’ordre, sous la conduite du bâtonnier Me Charles Tchakoute Patie, a eu une concertation mardi au ministère de la Justice avec le promu, en présence du ministre d’Etat, Laurent Esso.

La nomination de Me Jean de Dieu Momo, avocat, au poste de ministre délégué auprès du ministre de la Justice, le 4 janvier dernier, n’a pas laissé le Barreau indifférent. L’acte présidentiel a été salué par le Conseil de l’Ordre des avocats du Cameroun. Sous la conduite du bâtonnier, Me Charles Tchakoute Patie, le Conseil de l’ordre a dit sa satisfaction au promu mardi, au cours d’une audience au ministère de la Justice. Cet échange s’est déroulé en présence du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso.

Dans son plaidoyer, Me Charles Tchakoute Patie, souhaite que le ministre d’Etat, Laurent Esso, « tienne la main à leur collègue au gouvernement. » Son vœu ardent est que la collaboration soit franche, pour le bien de la justice camerounaise. Ce temps de célébration d’une promotion a été mis à profit par le ministre d’Etat, pour donner un sens à cette nomination. Pour Laurent Esso, la présence de Jean de Dieu Momo au ministère de la Justice devrait permettre de bien comprendre les problèmes adressés par les avocats.

Avec une « sensibilité » aiguë, le ministre délégué Jean de Dieu Momo, a souligné Laurent Esso, doit contribuer à l’amélioration du travail des avocats, « pour que le peuple soit fier de la justice. » Car, en défendant les intérêts des avocats, il contribuera à la promotion d’une justice équitable et servira le gouvernement et la nation.

Les questions liées au fonctionnement harmonieux du Barreau et de la formation des avocats ont également été abordées. « Un barreau qui marche bien participe à une justice équitable », a rappelé le ministre d’Etat. Pour ce faire, Laurent Esso a notamment insisté sur la formation des jeunes avocats. Pour lui, un avocat mal formé est aussi dangereux qu’un mauvais médecin pour la population.