Sécurité routière : Le ministre sur l'axe Yaoundé-Bafoussam
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Jean-Ernest Massena Ngallé Bibéhè a fait interpeller quelques conducteurs vendredi dernier au cours d’une descente inopinée à Nkometou III.

Un  camion  est  stoppé  par l’équipe de sécurité routière conduite vendredi dernier par Jean- Ernest Massena Ngallé Bibéhè, qui  a  fait  une  descente  inopinée sur le terrain, accompagné de Mefiro Oumarou,  le  ministre  délégué,  le gouverneur du  Centre  et  le  préfet de  la  Lékié.  Le  camion  transporte du sable,  mais ses pneus sont usés et mal vissés sur la mécanique. Plusieurs boulons manquent sur la roue-arrière, côté chauffeur. Seuls quatre sur dix lui permettent de rester fixée sur  l’engin.  

«  Un  laisser-aller  dangereux. A tout moment ladite roue peut  se  détacher  et  si le  véhicule est en vitesse  et chargé comme  il est, l’accident de circulation qu’il va occasionner  sera  fatal  »,  explique Zacharie  Ngounbé,  inspecteur  général, membre de cette équipe spéciale de sécurité routière. Le ministre est outré et confie le cas au préfet Patrick Sinou Kamsu qui ordonne  la mise  en  fourrière  du  véhicule.  Le camion sera tracté au frais du propriétaire.  Une  note  de  500  000F l’attend,  sans  compter les  frais de fourrière : 25 000F par jour correspondant à ce type de véhicule.  

Avant ce cas, un chauffeur de taxi est pris dans la trappe. Il se retrouve en flagrant délit de surcharge à Nkometou  III.  Neuf  passagers  sont  à bord  pour  cinq  places  assises.  En plus, le taxi, autorisé à circuler seulement dans le périmètre de la ville de Yaoundé, fait du transport clandestin  dans  la  Lékié.  Il  est  arrêté alors qu’il est en partance pour Monatélé,  mais le  voyage  s’arrête  au poste de sécurité routière de Nkolguem.  Le  ministre  ordonne  le  débarquement des passagers et l’immobilisation  du  taxi.  La  situation d’un autre conducteur se faisant appeler Robert Ayissi est le plus problématique.  

Ce   dernier n’a  aucune pièce  d’identité.  La  Toyota  long chassis qu’il conduit n’a aucune pièce : pas de carte grise, pas d’assurance, pas  de certificat  de contrôle  technique, pas de vignette, rien.  Cette situation embarrasse tout le monde. Rien  ne  rassure  que  ce  n’est  pas une  voiture  volée.  Patrick  Sinou Kamsu,  à  qui  le  ministre  réfère  le cas,  ordonne l’arrestation et la garde à vue du conducteur.  Tels sont, entre  autres,  les clichés de la descente du ministre Massena Ngallè  Bibéhè  sur  l’axe  Yaoundé-Bafoussam.  A  cela,  on  ajoute quelques  cas  positifs  à  l’alcootest de certains conducteurs.

La responsabilité de chaque chauffeur pourrait réduire  les  70%  d’erreur  humaine et  20%  de  défaillance  mécanique des  accidents  de  circulation  enregistrés sur les routes du Cameroun. En agissant sur ces leviers, des vies seraient sauvées et les 1 200 morts enregistrés  par  an  réduit  à  leur simple expression. C’est le message que le ministre des Transports veut passer. Il explique que la sensibilisation va continuer certes, mais que la répression est déjà là aussi .

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