Candidature consensuelle de l’opposition:La «237-Socialists & Democrats» connectée au Fo’o Sokoudjou
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Candidature consensuelle de l’opposition: La Dynamique Citoyenne « 237-Socialists & Democrats » connectée au Fo’o Sokoudjou

Sous la conduite de Marcous Mandeki Mboumbang II, une délégation de la Dynamique Citoyenne  237-Socialists & Democrats, initiée par Jean Robert Wanko, s’est rendue le 16 septembre dernier à la chefferie Bamendjou pour solliciter l’onction du maître des lieux.

Jean Robert Wanko, ancien militant du Front social-démocrate (Sdf en anglais) et coordonnateur général du groupe « 237-Socialists & Democrats », est résolument engagé pour le changement et l’alternance au sommet de l’Etat du Cameroun à la suite de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025.

Pour donc renforcer la légitimité de leur démarche,  les membres de  « 237-Socialists & democrats », un mouvement qui se veut inclusif et intergénérationnel,  se sont rendus à Bamendjou pour remettre trois correspondances signées par Jean Robert Wanko, dans l’après-midi du mardi 16 septembre, au Fo’o Jean Philippe Rameau Sokoudjou Tchendjou II, chef supérieur du groupement Bamendjou. 

La première lettre porte sur le Manifeste pour la refondation républicaine et la renaissance démocratique au Cameroun. La deuxième est intitulée « Appel à la mobilisation citoyenne ». La troisième est relative à la série des correspondances adressées aux différents candidats de l’opposition camerounaise afin qu’ils se concertent pour désigner un des leurs comme porte étendard du peuple camerounais engagé pour le changement et l’alternance au sommet de l’Etat du Cameroun suite à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. 

Le Fo’o Jean Rameau Sokoudjou a indiqué que l’initiative portée par Jean Robert Wanko rejoint un projet sur lequel il travaille. Il avoue avoir déjà reçu 7 des 12 candidats à l’élection présidentielle dans son palais à Bamendjou. Mais il déplore le fait que les candidats ne manifestent pas suffisamment un engouement à s’unir. Il dénonce le manque de sérieux de nombreux acteurs qui se pavanent sur la scène politique avec comme projet l’instrumentalisation du peuple et des dignitaires traditionnels pour la quête de leurs intérêts. Il a invité les membres de la Dynamique Citoyenne « 237-Socialists & Democrats » de s’associer à son équipe afin qu’ils travaillent ensemble. 

Prudents, il a demandé à Marcous Marcous Mandeki Mboumbang II secrétaire exécutif de la Dynamique et militant de l’Alliance des forces progressistes (Afp), à  Sa Majesté Penda et à Stephane  Rivel Nguemeleu, conseiller municipal à la commune de Bafoussam Ier, de prouver leur intégrité morale et leur crédibilité avant de jouer au catalyseur des forces de l’opposition.

 L’appareil d’État, hyper centralisé et figé

Idéologiquement, le Fo’o Jean Philippe Rameau Sokoudjou n’est pas loin de la logique qui ressort de ce tableau peint par Jean Robert Wanko. « Le Cameroun traverse une crise politique, sociale et morale d’une gravité infinie. Depuis plus de quarante ans, le régime de Paul Biya a verrouillé les institutions, étouffé les libertés fondamentales et confisqué l’avenir de millions de citoyens. Les oppositions, malgré des tentatives, se heurtent à un système électoral opaque, partial et taillé sur mesure pour perpétuer le statu quo », écrit le coordonnateur général de 237 Socialists & Democrats. Pour cette organisation, il est clair que: « Les institutions censées garantir la transparence et l’impartialité du processus démocratique sont discréditées par leur soumission au pouvoir central. Pendant ce temps, l’appareil d’État, hyper centralisé et figé reste sourd aux aspirations populaires et incapable de répondre aux urgences nationales. » 

Ce discours tenu par Jean Robert Wanko, est aussi  partagé par plusieurs acteurs politiques proches de l’opposition camerounaise. Il semble autant pertinent que le coordonnateur général  de 237-Socialists & Democrats, un mouvement citoyen et transpartisan, fait le constat suivant : « A cela s’ajoute une situation économique catastrophique, marquée par un chômage encyclique qui frappe particulièrement la jeunesse, condamné à l’errance ou à l’exil faute de perspectives. Les infrastructures routières sont délabrées, les structures sanitaires insuffisantes et vétustes, et l’insalubrité urbaine témoigne de l’abandon des politiques publiques de base.

Ce climat délétère nourrit la défiance, la résignation et l’exaspération des forces vives du pays ». Le mouvement précise que son action repose sur des principes directeurs, considérés comme garants d’un changement authentique et durable. Elle plaide pour l’unité de l’opposition. Elle envisage de «  rassembler autant que possible l’ensemble des forces progressistes autour d’une candidature commune, incarnant une vision fédératrice et inspirante. » Et de préciser : «  il est primordial de dépasser les clivages pour offrir une alternative crédible et solide au peuple camerounais. »

Le Manifeste produit par Jean Robert Wanko annonce une option  de rupture avec « un régime autoritaire figé depuis plus de quatre décennies ». Les priorités du programme s’articulent autour de la justice sociale, d’une gouvernance éthique et transparente, de la prospérité économique et de la réconciliation nationale.

Pour ce, les membres de cette Dynamique Citoyenne entendent  mobiliser toutes les forces vives du Cameroun pour mettre un terme via les urnes à la présidence de Paul Biya.  « Battre Biya à tout prix, dans le respect des règles démocratiques et de la volonté populaire ». II ne s’agit pas seulement de gagner des élections, mais d’initier une rupture historique », lit-on dans son « Manifeste pour la Refondation républicaine et la renaissance démocratique ».

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