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© Correspondance : FFCI
- 20 Oct 2016 08:53:00
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Cameroun, Communiqué FFCI: Requête pour le compte du Sergent-chef GUIEKAM Clément, victime de violences de fonctionnaires à la prison principale de Bangangté. :: CAMEROON
Monsieur le Commissaire du Gouvernement, Frontline Fighters for Citizen Interests (FFCI), Organisation de défense des droits humains que nous représentons vient, par la présente, porter à votre connaissance les violences graves dont le Sergent-chef retraité GUIEKAM Clément a été victime de la part d’un groupe de gardiens de prison à la prison principale de Bangangté. Les faits se sont produits alors que le Sergent-chef retraité GUIEKAM se rendait dans cette prison pour une simple visite de courtoisie à son frère DJOMO Robert « alias DI Panthère », placé en détention ce jour même dans cette prison.
En effet, bien que s’étant présenté avec sa carte professionnelle de militaire retraité à l’appui, les gardiens au poste d’accueil de la prison ne se sont pas gênés pour lui faire comprendre, ainsi qu’à sa famille, que l’ « on ne mange pas (la) carte ici ! », un appel à la corruption autrement dit !
Ces faits s’aggravent d’un je-m’en-foutisme public outrancier de la part de ces fonctionnaires quand ils assènent au Sergent-chef GUIEKAM les paroles suivantes : « Allez dire au procureur ici on ne vous reçoit pas ! »
Pire encore, à la question posée par le militaire retraité de savoir « s’ils avaient un problème avec eu » (sic), le Sergent-chef retraité GUIEKAM a été aussitôt saisi et bastonné par un groupe de gardiens des prisons, sans autre forme de procès.
Il s’en est sorti avec des blessures au niveau de la bouche, l’œil gauche poché, les habiles en lambeaux et ensanglanté.
Monsieur le Commissaire du Gouvernement,
Pour notre part, quand, en notre qualité de défenseur des droits humains, nous sommes arrivés à la prison en compagnie de la victime pour nous enquérir, au niveau du bureau du 1er Adjoint au Régisseur de la prison, des faits de violences subies par monsieur GUIEKAM Clément, un gardien nous a verbalement agressé en ces termes : « Je peux te crever l’œil » (sic), en ajoutant : « Monsieur MOWHA n’est rien pour intervenir dans cette affaire » (resic).
Au vu de la gravité des faits de la part de ces fonctionnaires censés servir le public, Frontline Fighters for Citizen Interests (FFCI) requiert la diligence d’une instruction appropriée aux fins d’identifier tous les acteurs de ces exactions scandaleuses afin qu’ils en répondent devant la justice de notre pays.
Dans l’attente de votre prompte réaction, veuillez agréer, monsieur le Commissaire du Gouvernement l’expression de notre meilleure considération
MOWHA Franklin
Président national
Ampliations :
- Ministre de la justice Garde des sceaux
- Ministre d’Etat chargé de la Défense
* Monsieur le Secrétaire d’Etat à la Défense, SED, Ydé ;
* Monsieur le Président de la CNDHL, Yaoundé ;
* Monsieur le Gouverneur de la région de l’Ouest, Bafoussam ;
* Monsieur le Procureur de la République de Bangangté ;
* Sécurité militaire, SEMIL, Bafoussam ;
* Monsieur le Préfet du Ndé, Bangangté.
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