Que va devenir le Cameroun dans un an encore ou deux ? Celui ou celle qui croit avoir une réponse sûre à cette question affabule seulement. Toutefois, une bonne lecture de la situation nationale actuelle peut conduire à des supputations plausibles.

Le Cameroun est confronté à un blocage et un immobilisme sans précèdent liés à la volonté et à l’égoïsme de ceux qui sont au pouvoir présentement. Tout ceci se complique davantage avec des dispositions électorales qui favorisent largement le pouvoir en place en rendant l’alternance politique impossible.

Dans un pays comme le Cameroun où l’on compte dans le rang des opposants politiques plus d’hypocrites et d’hyènes revêtus de la pelure de béliers que de vrais patriotes soucieux du devenir du pays, il faudra que tout soit tiré au clair avant fin 2016. Il faut bien « s’armer » du courage pour libérer le pays.

L’impossibilité que l’opposition réunie autour d’un seul candidat batte le candidat du pouvoir en place se faisant évidente, le bon sens dicte que la lutte première et nécessaire des forces du changement repose sur des réformes électorales garantissant la transparence et une présidentielle à deux tours.

Le peuple se convaincra que ceux des leaders politiques camerounais et de la « société civile » qui perçoivent et avec lui entreprennent la bataille politique à ce niveau sont à prendre très au sérieux pour leur bonne lecture de la situation actuelle et pour leur décision courageuse. Les Camerounais méritent mieux.

Ce peuple ne doutera plus aussi que ceux des politiques qui choisissent déjà ou choisiront d’accompagner le pouvoir néocolonial en place aux prochaines consultations électorales sans réformes profondes des dispositions électorales présentes, seront simplement des traitres ou des aventuriers.

La rébellion terroriste téléguidée au nord du pays et les épreuves sportives internationales qui s’annoncent au Cameroun ne sauraient faire oublier aux Camerounais que toute leur attention et devoir sont de se battre de façon intelligente pour libérer leur pays du pouvoir maffieux et néocolonial en place, ce qui facilitera aussi la victoire sur les terroristes au nord du pays.

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